Ci-haut, Paule Juliette dans son jardin de roses... 

Villa Richard, chemin de la Pointe du quai, Rivière-Ouelle. ca 1990


 

Seconde fille de René de Beaumont et Claudette Guy, née à Québec, quartier Montcalm, en 1954

 

Biographie en diagonale  

Écoles publiques:

1ère à 3è année, St-Thomas d'Aquin en bas
4è et 5è année, St-Jean-Baptiste de Lasalle, Ste-Foy;

Écoles privées:    

6è année, Couvent St-Joseph-St-Vallier, chemin Ste-Foy, Québec

8è à 10e année, cours classique: Élément latin, Syntaxe et Méthode, Institut St-Joseph, quartier Montcalm, Québec

11è et 12è année, Collège de Bellevue, Québec - où, malgré l'abolition du cours classique*par le Ministère de l'Éducation en 1968, son contenu, Versification et Belles-Lettres, y a persisté, probablement pour celles, dont nous étions, qui avaient déjà entamé ce cours.

Cégep Ste-Foy, chemin Ste-Foy, Québec (deux ans) puis

Université Laval, baccalauréat et maîtrise en psychologie (bourse de l'Éducation supérieure) puis

                         certificat en enseignement de langues secondes. 

* Il faut noter que, malgré sa réputation d'études littéraires trop poussées et exclusives, le cours classique incluait à son proigramme chimie et mathématiques en 10è et physique en 11è année.

 

Emplois: Psychologue scolaire contractuelle et Chargée de cours à l'École de langues de l'Université Laval.

Activités parallèles: C. A. de 3 sociétés d'histoire, membre et cheffe d'équipe d'Amnistie internationale, membre de chorales

Intérêts: Histoire. Intérêt général pour cultures et sociologie et pour l'art tel la danse, la musique, la littérature et pour la nature: flore indigène, chants d'oiseaux et plein air.   

 

 ... en images 

 

1. À un an; 2. 1 an et 3 mois avec le Père Noel; 3. en pique-nique, 2 ans et 10 mois; 4. trois ans; 5. avec mon parrain, oncle Elzéar; 6. première communion, 6 ans; 7. à l'école, 4e année?; 8. au couvent, 14 ans; 9. en vacances avec Louise et Claude, 1981; 10. chez mes parents, ca 1980; 11. ma chambre chez mes parents; 12. photo de salon, ca 1982; 13. avec mes soeurs à l'île d'Orléans; 14. l'un de mes plus grands plaisirs, baignade dans la rivière Ste-Marguerite, 1981; 15. devant le moulin de La Chevrotière ?; 16. avec ma grand-mèere et ma tante De Beaumont, mariage de Louise, 1980; 17. en escapade à North Hatley, ca 1986; 18. attendant une conférence de presse d'Amnistie internationale, 1987

1. À Paris, 1987; 2. premier appartement, rue Bon Air, Québec; 3. party des Fêtes chez moi, ca 1985; 4. au restaurant Cochon dingue; 5. journée radieuse avec les parents à la villa de Rivière-Ouelle, ca 1990; 6. fête de baptême de mon 2e neveu, François; 7. photo de photographe, 1994.

1. en vacances vélo, Nord-de-Montréal, Lac-Mercier, Laurentides, 2001; 2. Jour de l'An, ca 2005; 3. fondation de la Société d'histoire des Filles du Roy, 2010; 4. dernier Noel de maman, chez mon frère à Beaupré, 2012; 5. mon 3e appartement, rue Maricourt, Québec; 6. silène à fleurs multiples


8 0ctobre 2023

Comment je vois le monde par les temps qui courent? Probablement comme vous: comme étant un monde troublé par la rupture avec à peu près tous les repères du passé et surexcité - au comportement de plus en plus affolé - par la venue des nouvelles techniques d'e prise de contact avec ce monde en bouleversement continu, le côté humain en nous tous cherchant à surnager dans tout ça

De prime abord, dans mes contacts quotidiens, je continue de voir mes concitoyens-nes plus ou moins comme auparavant, de les aborder sans façon, à bâtons rompus, ici et là, lors de mes déplacements et visites dans ma ville ou ailleurs, de les trouver tout à fait abordables et parfois même communicatifs.

Ma meilleure conversation de l'été tenue sur un banc public avec une femme qui travaille pour la ville s'est passée à discourir toutes deux sur les personnages publics, sur les questions en vogue dans notre ville de Québec.

C'est ce que j'aime vraiment dans le contact avec les gens: l'informalité, la spontanéité sans barrières, l'échange de vues du moment... l'authenticité ressentie entre deux personnes qui, a priori, se font confiance. 


 9 février 2022

Devant ma page Blog - qui a maintenant 3 ans 1/2 - certains-es pensent que je ne devais pas avoir la langue dans ma poche dans la vie en général et au travail en particulier. Rien n'est plus faux. On s'entend qu'il y a une différence majeure entre le travail, la vie en société et ce Blog, presque intimiste. Qui est assez bête pour ne pas faire la différence?

Au travail et dans la vie en général, je suis très, ou à tout le moins assez, tranquille et discrète. Évidemment, je n'ai pas à exprimer mes idées dans n'importe quel contexte et surtout devant n'importe qui. Cependant, comme le travail de mon dernier emploi était fastidieux et que les gens passaient souvent leur pause de 16 heures à leur poste de travail, je me mettais autour de 17 heures à jaser 30 secondes ou deux minutes selon la réaction de ma voisine de bureau, sur une grande variété de sujets différents, la plupart du temps triviaux ou même absurdes, plus rarement majeurs, histoire de surprendre mon esprit abruti par le travail et d'entrechoquer mes neurones.


2018

C'est moi

Si je me trouve avoir été assez bien avisée dans mes choix de vie personnelle, cela probablement sur le modèle de ma mère, je n'ai pas fait de même dans ma vie professionnelle, d'abord, je pense, par méconnaissance des dynamiques internes des divers milieux de travail.

Mais qu'est-ce qui m'a mené à prendre deux ou trois décisions professionnelles qui s'avéreront malheureuses, car infructueuses?La décision d'un changement de carrière à la fin des années 80 et deux refus de postes qui m'ont été offerts dans les 20 années subséquentes alors que je croyais être dans une position assez sécurisée, ce qui s'avérera être une évaluation optimiste qui ne prenait pas assez en compte la nature même du milieu. Je désirais aussi vivement avoir du temps pour mes recherches historiques, ce que me permettait mon dernier emploi. Quant à la 1ère offre, elle est arrivée à contretemps, c'est à dire dans l'enthousiasme de mon projet de changement de carrière. Parfois, tout concorde vers une prise de décision qui, si elle se révèle plus tard être non judicieuse, était, dans le contexte, justifiable, comme un vif intérêt pour autre chose.

Aussi, ai-je probablement manqué, dans ma vie professionnelle, d'un calcul bêtement pragmatique: je concevais ce dernier comme n'étant pas absolument nécessaire. Et cela m'aurait tellement ennuyé de le prendre en compte absolument; ce n'était pas moi.

 

Je soulignerai ici que la connaissance chèrement payée de la façon de penser de plusieurs d'entre vous - certainement pas tous - devrait m'indiquer d'être prudente sur le sujet, car ils ou elles me jugeront rapidement. De mon point de vue, ce jugement marque sinon un manque de jugement, du moins, et certainement, une absence de réflexion.

Mais voilà, dans la société, il est plus payant de voir les choses sous le même angle que le milieu où l'on se trouve - ce qui explique d'ailleurs le comportement conformiste et grégaire des gens sur les réseaux sociaux, et des jeunes en particuliers - sans souligner les nuances qui nous distinguent d'un groupe qui, souvent, nous "discartera". Personnellement, je n'ai que bien rarement adopté d'attitudes rattachées à l'interdépendance intellectuelle que j'abhorre. Même jeune, je n'assistais à de tels échanges qu'avec beaucoup de perplexité.

 

Les gens adoptent des comportements d'opportunisme de carrière en cultivant l'intérêt pour ce qui se présente à eux et préconisent cette option entre toutes, notamment à celles de l'intégrité et de l'authenticité. Et si, toujours collée sur ma perception du moment, des situations et des choses,  je n'ai pas pu les imiter, l'expérience m'impose de ne pas non plus les désapprouver. 


 2018 ou 19

À un moment, devant mes propos sur mon milieu de travail, perplexe, et même sceptique, mon père me déclara: Je pensais que tu faisais des blagues quand tu parlais de ce qui se passe là. Ça n'a pas de bon sens!

Puis, soudainement, comme après réflexion, il demanda: Y avait-u des curés dans ça, Paule? (voulant probablement inclure n'importe quel membre du clergé)

En arrangeant ses coussins de fauteuil, je lui ai jeté un coup d'oeil: Tu sais bien qu'il y en avait partout. À l'université (école de langues, un prêtre du Séminaire de Québec à temps plein à l'époque ou j'enseignais là)et dans les écoles (chacune d'entre elles).

Lorsque j'ai cru l'entendre marmonner "c'est ça", je me retournai vers lui. Il était debout, blanc comme un linge, les bras ballants le long du corps. Si je me souviens bien, ça a dû être la dernière fois que je l'ai vu debout.

 

Plusieurs mois avant cela, lors d'une de mes visites alors que maman était encore à la maison, il m'avait tout à coup déclaré sur un ton fâché, comme lorsqu'il avait peur de ce à quoi il pensait: Qu'est-ce que je t'avais dit? Est-ce que je te l'avais pas dit qu'ils ne te protégeraient pas? Là, et  j'en suis encore surprise aujourd'hui, comme reprenant ensemble une trop brève conversation d'il y a 40 ans, je lui ai répondu quelque chose comme: Mais tu n'as pas expliqué ce que tu voulais dire. Pourquoi est-ce que je devais aller en médecine. Comme si c'était un milieu professionnel plus sécuritaire. Pourquoi? Et encore là, 40 ans plus tard, il n'a pas répondu.

 

À la réflexion, à l'époque et sur mon insistance, il avait dit que la corporation professionnelle que je joindrais n'avait pas assez d'expérience, était trop jeune pour savoir comment la société fonctionne encore parfois. Ou souvent.


 

Aperçu de ce que contient mon herbier de fleurs indigènes 

Dans l'ordre ci-dessus,

Photos:

no 1, Véronique officinale; no 2, Épilobe à feuilles étroites (Charlesbourg); no 3, Vesce commune ou sauvage (Loretteville); no 4, Ciboulette commune, fleur de; no 5, Galanthe des neiges ou Perce-neige (Sillery); no 6, Silène armeria, variété de (Charlesbourg); no 7, Balsamine de l'Himalaya ou Impatiente glanduleuse (Clarlesbourg); no 8, Impatiente du Cap (Pointe-Ste-Foy); no 9, Vipérine ou Échium vulgaire (Val-Bélair); no 10, Aster de Nouvelle-Angleterre (partout); no 11,               ; no 12, Gesse maritime (plage Ste-Foy-Cap-rouge); no 13, Mauve musquée (partout); no 14, Campanule de Gieseck (Loretteville); no 15, Kalmia à feuilles d'Andromède (Shannon); no 16, Lierre terrestre (partout); no 17,  Stellaire à feuilles graminées (partout); no 18,  Clématite boréale (rare, disparue); no 19, Érigeron de Philadelphie (partout); no 20, Campanule fausse-raiponce (partout)


                                                                Chaton ou...

Qui a dit que les anges avaient des ailes?

 

Je passais par là l'été, pour me rendre au fleuve, par l'emplacement de sa petite tombe, lorsque j'aperçus, plus loin, un jeune chat roux qui regardait dans ma direction, assis à la limite de ce qui paraissait son terrain, près d'un homme qui faisait brûler des branchages. Je descendis, comme à mon habitude, par le champ lorsque, aboutissant sur le stationnement de gravier, je me retournai et vit ce joli chat qui m'avait suivie jusque là en parcourant quelques centaines de mètres et me regardait intensément, d'abord tapi sous une branche, il avança comme pour me suivre sur le stationnement. Très étonnée et sans réfléchir, je le chassai d'un mouvement brusque du bras. Il recula et n'alla pas plus loin. Je le laissai ainsi derrière moi pour me questionner ensuite réellement sur son comportement.

Quelques années plus tôt, j'avais attaché au cou de mon adorable chat qui venait de mourir une petite chaîne en or garnie d'un tout petit trèfle de rhodochrosite rose qui m'appartenait, pour la chance, s'il devait avoir une autre vie, comme on le prétend dans le cas des chats qui, dit-on, auraient 9 vies.

C'était la difficile fin, en janvier 2007, d'une bien belle histoire dont voici quelques péripéties.

 

Tout d'abord,, il faut dire qu'un bel après-midi de fin d'été, alors que mon proprio et moi étions assis chacun devant notre porte avant, il descendait d'un pas vif le trottoir d'en face. M. Poirier l'appela et alla chercher pour lui du jambon dégoulinant de gras fondu dont le chat se délecta, bien sûr.

Choquée du comportement de mes proprios qui, les jours suivants, repoussaient le chat qui se représentait à leur porte, je décidai, comme il semblait rester aux alentours, de lui offrir du lait. Alors, je sortais tous les jours par ma porte arrière, j'appelais "le chat, le chat" et il accourait pour boire son lait. C'est comme ça que, petit à petit, il m'apprivoisa: car alors qu'il semblait gagné d'avance par moi, mes deux parents n'aimant pas les chats, j'étais d'abord réservée. Puis, je l'ai trouvé si gentil qu'un jour je le laissai regarder à l'intérieur, puis plus loin, au-delà de ma porte arrière, je le laissai entrer. Tout de suite, cela lui a plu, car je me souviens qu'il ronronnait déjà en entrant et en explorant les premiers mètres de l'appartement. C'était en septembre 1991.

(suite à venir)