Vienne, vue de ses toits

des sites tripadvisor, thetourguy.com, Travelweek, odyssea-voyage.com

 

Voici un récit de voyage... 

agrémenté d'audio et de vidéo

 

signé Paule Juliette de Beaumont

 

 

Note:  Ce qui suit est un récit de voyage en trois volets dont chaque détail me permet de redonner vie à ce voyage en me permettant de m'y replonger. Ainsi, il est destiné à devenir un souvenir de voyage précieux que je prendrai plaisir autant à relire que j'en ai pris à l'écrire en me le remémorant et en approfondissant sa documentation.

Pour la commodité de la lecture, j'ai distingué le récit du voyage, en caractères manuels bleu pâle, des références, en caractères gris plus petits, et, enfin, des notes historiques encyclopédiques pour ceux, comme moi, qui veulent en savoir plus sur un sujet ou sur l'autre, en caractères noirs sur fond blanc, copiés collés de Wikipedia ou d'autres sources.

Comme ça, si le lecteur-trice ne veut que lire le récit du voyage, il ne lit que les caractères en bleu.  


 

  

Chronique d’un voyage annoncé 

 

Vienne, pays du Danube et Roumanie 

 mai 2023 

 

 

D'abord Vienne...

la majestueuse, la monumentale...    La Magnifique 

 

« Vienne réussit cette formidable symbiose entre les mondes d’hier et d’aujourd’hui : on danse encore la valse à Hofburg, on lit son journal au vieux Café Hawelka, on écoute Mozart à l’Opéra… tandis que les musées d’art exposent l’avant-garde, les chefs revisitent la gastronomie traditionnelle et le dernier club à la mode vibre aux sons électros de DJ internationaux… » (tiré de Vienne, Cartoville, intro, éd. 2019)

 

 

Aperçu de l'histoire de Vienne 

et celle de la fracassante rencontre de mondes anciens

 

"L'origine de Vienne remonte au vie siècle avant l'ère chrétienne, lorsque des Celtes y fondent une cité sous le nom Vindobona (ville blanche). En 15 av. J.-C., Vindobona devient un important fort romain de la province de Pannonie, défendant le limes, la frontière de l'Empire romain, qui fait face aux peuples germains situés plus au nord. Les vestiges archéologiques de la période romaine de Vienne sont néanmoins extrêmement modestes. 

"Au cours du Moyen Âge, Vienne devient successivement le siège des Babenberg (comtes puis ducs d'Autriche), puis des Habsbourg. Lorsque ces derniers accèdent au statut d'empereur, la ville devient la capitale du Saint-Empire romain germanique. Elle est cependant rapidement confrontée à la montée en puissance de l'Empire ottoman dont les troupes l'assiégèrent à deux reprises :

"En 1815, grâce au talent de Metternich, la ville est le siège du congrès de Vienne, qui définit la géopolitique pour un demi-siècle d'une Europe juste sortie des guerres napoléoniennes. Vienne est alors capitale d'un empire d'Autriche qui s'étend de Milan à Lwow et de Prague à Raguse, incluant VeniseZagrebCracovie et Budapest. En 1873, la ville accueille une exposition universelle au cours de laquelle démarre la crise bancaire de mai 1873, appelé aussi Krach de Vienne, le plus grand de l'histoire boursière35." 

...        ....

La Première Guerre mondiale met fin à l'empire d'Autriche-Hongrie, dont Vienne était la capitale depuis 1867. De 1918 à 1934, Vienne est surnommée Vienne la rouge, en raison de l'arrivée au pouvoir d'une coalition de sociaux-démocrates et de chrétiens-sociaux.

,,,          ...

En 1938, Vienne et toute l'Autriche sont rattachées à l'Allemagne nazie lors de l'Anschluss.

Le 13 avril 1945, l' opération Offensive Vienne permet aux forces soviétiques d'occuper la ville.

Après la défaite du régime nazi, Vienne est découpée en 4 secteurs d'occupation répartis entre les vainqueurs, de la même façon que Berlin.

En 1955, en pleine guerre froide, l'Autriche obtient son indépendance par le traité d'État autrichien et devient neutre sur le plan international."

(tiré de Wikipedia sous "Vienne")

 

Il faut savoir qu'il est tout à fait possible de prendre un cours de valse de quelques heures à Vienne, et en français.

Seul-e? On vous offrira un-e partenaire. Consultez https://city-breaker.com/cours-valse-vienne

 

Pour une ambiance de lecture viennoise, cliquez sur... 

Note: Les images non marquées "ma photo" sont libres de droit 

 

Après une nuit entière à jaser avec une Italienne de Montréal retournant sur sa terre natale par nécessité familiale, on atterrit à l’heure dite, 8 h 30, à Vienne, suite à une escale à Zurich. Et quelle escale! Puisque, vu l’absence de temps pour le transit d’un avion à l’autre, après avoir assisté, incrédule, et participé, à une course quasi effrénée vers notre avion dans l’aéroport de Zurich - le concept de devoir courir après un avion m’ayant jusqu'alors échappé- ma valise, et celles de deux autres familles, n’a pas été transférée vers Vienne.

Même après avoir signalé l’incident, en complet désarroi, j'ai erré des divers carrousels aux divers comptoirs de service pendant 2 heures. Ai finalement quitté l’aéroport avec mon sac fourre-tout et un petit sac à dos pour me rendre à mon hôtel sans encombres, en trois transits, cela grâce aux indications de plusieurs Viennois-es. 

Il me faut d’ailleurs le signaler, les Viennois et Viennoises ont été si généreux de leur temps à chaque fois que j’ai requis d’eux des indications dans la ville.

En ce qui concerne la langue de communication, les Viennois-es en général parlent anglais mais pas français. Ailleurs, lors de ce voyage en Europe centrale et en Roumanie, les gens d'hôtels et de restaurants, le personnel des sites touristiques et les étudiants instruits, seulement, parlent anglais. 

Ainsi, après douche et repos, suis partie à la découverte de Vienne à l’heure prévue dans ma planification, 13 heures, sous le parapluie de l’hôtel. Ainsi, ai parcouru l’AlserStrasse pour apercevoir les imposants clochers de la VotivKirche, les deuxièmes plus hauts de la ville, 99 m, qui jouxtaient, sûrement sans agrément, les grues de construction du secteur de l’UniversitatsStrasse.

La VotivKirche, église catholique de style néo-gothique, a été érigée à partir de 1855 suite à la tentative d‘assassinat de l‘empereur Franz-Joseph. 

du site Vienna Info

 

Enfin, car toujours sous une pluie battante, j’ai pu atteindre le Burg Theater dont je n’ai pu voir que l’entrée et hall d’escaliers, tout de même, puisque les visites guidées ne commençaient qu’à 15 heures. 

Le BurgTheater, ouvert en 1741, s’appelait à l’origine Theater am der Burg. Il est dit l’un des plus importants théâtres au monde et le plus important du monde germanophone.

Ici, je dois signaler tout de suite que je vais manquer de qualificatifs pour tout ce que j’ai pu admirer à Vienne et n’aurai d’autre choix que de me répéter. 

du site ladepeche.fr - Joe Klamar - 2015

 

Ayant bifurqué en suivant grossièrement mon plan de déambulations, j’ai atteint la Freyung Platz et y ai découvert la SchottenKirche, église d’une paroisse écossaise fondée au 12e siècle par des moines bénédictins irlando-écossais, réputés instruments de diffusion du christianisme en Europe centrale. 

du site Visiting Vienna

 

Sachant dans quelle direction me diriger pour atteindre St Stephan, j’ai déambulé plus ou moins au hasard sur ou autour de la BognerGasse pour passer avec surprise devant la MozartHaus sur la MilchGasse,

 

du site Pinterest - contandodestinos.com

 

puis pour me buter sur les flans de St Peter, église catholique qui, selon la légende, aurait été fondée par Charlemagne au 10e siècle.

Je n’y suis pas entrée, vu mon horaire chargé à souhait mais ai tout de même joint ici une photo de son décor intérieur.

 

Diaporama

Image d'intérieur de St Peter, de Wikimedia Commons. Les autres sont mes photos. 17-05-2023

 

 En contournant St Peter, suis tombée sur la place au centre de laquelle trône la colonne de la peste, “PestSaule”, dite l’une des pièces sculpturales les plus importantes de Vienne érigée après l’épidémie de 1679.

du site routard.com 

 

C’est en cherchant mon orientation à travers les rues courbes de l’Innere Stadt, la vieille ville, pour atteindre St Stephan ou Stephansdom, que j’ai entr'aperçu la trame de la ville ancienne et aussi...

 

 

DIAPORAMA de l'Innere Stadt

(le centre-ville, aussi le vieux-Vienne)

Deux photos de moi 17-05-2923.  des sites de sweetparadise.com, Pinterest, Rosa Maria Held et Yana Nadolinska

 

..d'une ville partout agrémentée de statues et sculptures, souvent à même les immeubles d'affaires ou résidentiels.

Vous allez à Vienne? Si vous dénichez celles-ci, toutes dans l'Innere Stadt, vous aurez bien exploré la vieille ville.

 

Enfin, via la Jasomirgottstrasse, je débouche devant le Stephansdom, St Stephan.

Siège de l’archidiocèse de Vienne, érigée au 14e siècle par le duc Rudolf IV... "La cathédrale Saint-Étienne (Stephansdom en allemand) est la cathédrale de Vienne, en Autriche. Elle est située dans le premier arrondissement de la ville.

Cette cathédrale est de style gothique, mais au centre d'un quartier baroque. Son bourdon « Die Pummerin » pèse 20 tonnes. Sa toiture est composée de tuiles vernissées, disposées en motifs linéaires, en diagonale. Sur le toit de la partie Est se trouve l'emblème de l'empire d'Autriche-Hongrie : l'aigle à deux têtes. La flèche la plus haute de la cathédrale culmine à 136 mètres de hauteur, faisant de la cathédrale Saint-Étienne le plus haut monument religieux de Vienne, devant l'église votive.

Sévèrement endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale, la cathédrale a été restaurée en sept ans et a rouvert dès 1952.

(De Wikipedia sous "cathédrale St-Étienne")

 

Diaporama du Stephansdom

       Mes photos. 17-05-2023

 

St Stephan devait faire l’objet d‘une visite libre d’au moins 30 minutes, sinon plus si je gravissais l‘une de ses deux tours. Une fois entrée, une foule de gens prenaient des photos de sa nef sans qu‘on puisse aller plus loin, puisque la “sainte messe” était en cours, nous a-t-on doucement fait valoir.

Encore désorientée par la courbure des rues de l’Innere Stadt, je suis arrivée 10 minutes en retard, et les pieds en feu, à la SwarovskiHaus - comprendre magasin Swarovski - où était cédulée pour 16 heures une visite guidée agrémentée d’une coupe de champagne.

du site Pinterest - Cristallady1

 

Néanmoins châtoyant de reflets cristallins où qu’on regarde, le magasin à deux étages était bien moins vaste que je ne l’avais imaginé.

Deux colonnades de cristal au 2e étage en constituaient la pièce maîtresse.

La coupe de champagne incluse dans la visite a été bien accueillie: élégance et générosité constituant sans aucun doute la marque de ce commerce étincelant.

Épuisée, je me suis ensuite pour ainsi dire réfugiée à côté, au Café Mozart: décor viennois, c’est à dire rutilant, impeccable, avec éléments Art nouveau.  

Y ai consommé un met typique de viande en sauce et un strudel aux pommes probablement protégé par une cloche de verre, car la croûte en était ramollie, cela à mon immense déception. 

du site Pinterest - café Mozart Vienna

 

Retour à l’hotel pour un peu de repos. Puis sans pouvoir me changer et en suivant les précieux conseils des Viennois, suis repartie avec ces charmants vieux tramways qui sillonnent la ville dans une direction encore inconnue.

Arrivée en avance à l’Orangerie de Schonbrunn pour un concert à 20 h 30, j’ai conversé au téléphone avec la compagnie d’aviation pour apprendre que ma valise avait été rapidement repérée et que j’allais la recevoir à mon hôtel, si ce n’était pas déjà le cas. Heureuse et soulagée, j’ai bien profité du concert de musique, classique bien sûr : Mozart et Strauss à l’honneur. Une représentation largement agrémentée par deux excellents chanteurs d’opéra qui ont brillamment performé à quelques pieds seulement de leur auditoire: Brigitta Simon, sopran et Michael Havlicek, baryton.

Lors de ma planification de voyage, je pensais aller au concert, ou spectacle, à tous les soirs. J'assisterai tout de même à un 2e concert à mon retour à Vienne le soir du 3 juin, au Kursalon cette fois, situé à l'entrée du StaadtPark, concert accompagné de chant et de danse classique. Je l'ai beaucoup, beaucoup apprécié et en présenterai les images et la musique à la fin de ce récit de voyage.

Voici celle du concert de ce soir à l'Orangerie du palais de Schonbrunn.

du site palaceconcertsvienna.com

 

Pour retourner à l’hôtel, comme je tenais à prendre le tramway pour voir la ville de nuit, j’en ai cherché l’arrêt de longues minutes pour enfin me résoudre à reprendre le métro U4, descendre un peu au hasard pour repérer, grâce à une jeune Viennois d’un quartier bordé de nombreux vélos, l’arrêt de mon tramway no 5 qui me mènerait à mon coin de rue, LangeStrasse. Comme j’ai dû attendre un moment à l‘arrêt, j’ai pu assister à ce que l’on peut voir dans toutes les villes: de jeunes adultes qui interagissent bruyamment de l’autre côté de la rue alors qu’un vieil homme chaud, ou ivrogne, traverse pour les aborder en tentant de partager, ne serait-ce qu’un moment, un peu de leur jeunesse et de leur joie de vivre. 

De retour à l’hôtel, ma valise était dans ma chambre. Quelle journée!

 

Le lendemain me permettrait de me détendre un peu, puisque ma première visite cédulée n’était qu’à 11 heures, au palais impérial d’Hofburg. 

Après déjeuner, je me suis donc rendue à la Bibliothèque nationale d’Autriche, plus précisément à son Hall d’apparat dont j’ai eu bien du mal à trouver l’entrée à travers toutes celles du complexe d’Hofburg. Ce faisant, je suis tombée sur une porte dont l’ouverture de sa moitié supérieure permettait d’apercevoir les écuries d’Hofburg et quelques-uns de ces fabuleux spécimens chevalins pommelés gris et blancs qui sont inclus dans son haras. 

                                                                         Ma photo 18-05-2023

Toujours à la recherche de l’entrée du Hall d’apparat de la Bibliothèque nationale, un homme à la forte carrure, sorti de l’entrée RC de la bibliothèque et dont la chevelure blanche en bataille suggérait fortement un esprit libre, m’a orientée en affirmant, légèrement narquois, que je devais être passée devant un tapis rouge déroulé devant son entrée...

Le Hall d’apparat de la Bibliothèque nationale de Vienne mérite à n’en pas douter le détour: décor fastueux, voûte richement peinte, globe terrestre antique, statues de ses différents personnages historiques, romains et autres, couleurs chatoyantes en différents tons d’ocre, notamment.

Ma photo 18-05-2023

"En 1727, la bibliothèque de la cour est transférée du palais impérial de Vienne jusque dans la salle d’apparat (Prunksaal) conçue par Fischer von Elrach2. La salle est le premier site permanent de la bibliothèque et sa capacité passe alors à environ 200 000 volumes3. En plus de permettre une plus grande collection, cette nouvelle salle est aussi le premier aménagement qui permet un accès, quoique restreint, au public1. En effet, si les savants et les érudits sont maintenant les bienvenus dans la bibliothèque, il faut attendre le milieu du xixe siècle, lorsque Vienne entreprend de se doter de grandes institutions culturelles4, pour que le grand public y soit accueilli à son tour3. Ce n’est cependant qu’au xxe siècle que des agrandissements et l’ajout de salles dédiées à la lecture permettent à la bibliothèque de fournir un espace adéquat au travail individuel à ses visiteurs1." (tiré de Wiki sous "Bibliothèque nationale d'Autriche") 

 

Puis, direction palais d’Hofburg, sans précision du lieu de rencontre exact. Sur différentes infos divergentes, et incrédule face à une infortune toute relative, j’ai passé et repassé le portail d’entrée du palais pour découvrir que la guide s’était postée de l’autre côté complètement de la place. Tout de même à temps: nous avons attendu deux autres couples. 

de Pinterest - notsoshabbychic.tumblr.com

"Les Habsbourg, au cours de la longue période de leur règne, transformèrent une petite forteresse du xiiie siècle en un immense et magnifique palais, la Hofburg, qu'ils continuaient encore à embellir quelques années à peine avant la chute de la dynastie impériale imposée par les vainqueurs en 1918. Aujourd'hui, les bâtiments abritent pour la plupart des musées, et les jardins, parsemés de monuments, sont devenus le Volksgarten et le Burggarten. Tout autour, l'aristocratie s'efforça de construire ses propres palais au plus près du siège du pouvoir impérial et ils dominent toujours de leurs façades imposantes les rues alentour du premier arrondissement.

Le quartier de la Hofburg est ainsi constitué du palais et de ses dépendances, ainsi que des bâtiments (de style baroque) construits à la même époque. Il occupe quasiment la moitié de l'arrondissement et mérite d'être visité en détail devant l'intérêt architectural et artistique que cet ensemble de bâtiments représente." (tiré de Wiki sous "Hofburg")

depositphoto.com

 

Notre guide, déjà âgée, vive et intéressante, a pu nous offrir une visite riche en informations sur la vie impériale et sur ce palais étroitement confiné à l'intérieur de la ville. À ma surprise, plusieurs appartements d'Hofburg ne paraissaient pas si vastes mais plutôt, et bien sûr, richement décorés.

Au sujet d'Élizabeth, surnommée Sissi, notre guide n'a pas été élogieuse. Je ne sais pas si c'est l'idée qu'en ont les Viennois-es en général, ce qui décevra grandement ses nombreux fans, dont je ne suis pas, mais elle l'a décrite comme centrée sur elle-même, voire égoïste, et quoiqu'adorée par son époux, l'empereur austro-hongrois, elle se montrait par moments désagréable même en public. Ne se contente pas qui veut!

Salon de l’Impératrice, bureau de l'Empereur Franz-Josef, salle d'exercice de Sissi, salon de travail et chambre à coucher que nous n'avons pas toujours vus lors de notre visite de groupe.

Remarquez les magnifiques calorifères de céramique, à eau chaude je crois, sous toutes réserves.

de wien.info et de austria.info

 

Je pense devoir déduire de notre visite d'Hofburg qu’on ne nous a pas montré quelques aspects des plus fastueux du palais, comme ce monumental escalier de marbre à plusieurs versants que l’on peut admirer sur Internet, à gauche.

Et voilà celui qu'on a gravi, à droite, dont je ne suis pas tout à fait sûre qu'elle ait dit que c'était un escalier de service... !!!

Néanmoins, mon plan était d’ensuite aller visiter la serre des papillons donnant sur le Burggarten, petit parc qui, profitant de l’ombre de ses arbres qui semblait préserver la fraîcheur d’une mare, était fréquenté par une volée d’hirondelles noires et blanches dont le froissement d’ailes remplissait l‘air.

Il me faut noter que j’ai rencontré ces mêmes hirondelles à quelques endroits en Europe de l’Est, notamment à Breb en Maramures et avant cela, à Fetesti, en bordure du Danube en Roumanie. 

Le diner prévu à La Palmeraie, PalmenHaus, n’en fut pas un, puisqu’encore alourdie par un déjeuner copieux, je choisis strudel aux pommes et café. Et encore une fois j’eus droit à une pâtisserie gardée sous cloche. 

 

La pluie s’y était remise; alors je me suis rendue, tel que planifié, au Kuntshistorische Museum mais y suis restée bien plus longtemps que prévu. Ce que je voulais surtout était d’y contempler des oeuvres qu’on ne voit pas à Québec: les Rembrandt, Vermeer, Rubens, Steen, Honthorst… Ce qui m’impressionne par-dessus tout: les clairs-obscurs d’intérieurs...

 

DIAPORAMA du Kunthistorische Museum - Musée des Beaux-Arts

                                                                      Mes photos 18-05-2023

Opulent et spacieux sous un dôme impressionnant, cerclé de fenêtres vitrines rapprochées, avec en sus tenue des serveurs d’une autre époque - serviette empesée blanche sur le bras - le Café du musée est mémorable

À Vienne, je me proposais de partir à la chasse aux œuvres du maître Gustav Klimt qui, né le 14 juillet 1862 à Baumgarten en Autriche et mort le 6 février 1918 à Vienne, est un peintre symboliste autrichien et l'un des membres les plus en vue du mouvement Art nouveau et Sécession de Vienne où il a laissé un héritage d'oeuvres magistrales éparpillées ici et là dans diverses institutions muséales.

Voici celles du Musée des Beaux-Arts.       

 

 

   DIAPORAMA  des  Murales du groupe Klimt

              Musée des Beaux-Arts, Vienne                           

Oeuvres de Gustav Klimt et ses amis au Kuntshistorisches - musée des Beaux-Arts

 

Repue d’art et d’autres choses, suis sortie du musée - la pluie s’était arrêtée - pour repérer le tramway de ma dernière destination de la journée: la banlieue nord, Grinzig.

Descendue à la dernière station, j’ai choisi un restaurant de type brasserie allemande à cuisine ouverte, Zum Martin Sepp

Bon choix: ambiance détendue, hôte attentif et plat copieux et typique

                                                                           Ma photo 18-05-2023

Le lendemain, ma dernière journée à Vienne, je devais d’abord et avant tout aller porter ma valise à la gare d’où je partais, la Hauptbahnhof; ce qui fut fait malgré une erreur de correspondance.

Je remontai ensuite vers le métro U4 de la KarlPlatz - décor d’Otto Wagner et Olbrich –

 

...pour me rendre à nouveau au palais Schonbrunn mais cette fois pour une visite guidée cédulée à 10 h 30.

"En 1569Maximilien II du Saint-Empire acheta le terrain où se trouvent aujourd'hui les parcs et différents bâtiments. Il montra un certain intérêt pour le zoo qui venait d'être créé, et essaya d'y apporter en plus des plantations d'espèces végétales rares. 

"Le nom Schönbrunn est attribué à l'empereur Matthias (1557-1619), qui aurait découvert lors d'une excursion à la chasse une source particulièrement belle (en allemand schöner Brunnen, « belle fontaine »). Au cours du siècle suivant, la famille impériale s'en servit comme résidence d'été, mais les invasions turques entraînèrent sa quasi-destruction." Plusieurs guerres ont opposé les Habsburg à l'Empire ottoman et à ses vasssaux: 

(Wikipedia sous "château de Schonbrunn" pour lire la suite.) 

 

Le départ du tour guidé a été long, 45 minutes environ: organisation, audios et écouteurs pour tout le monde et attente de notre tour, vu la foule. À mi-parcours, et peut-être même avant, je n’en ai pas vraiment profité car la fatigue, le mal de pieds et de jambes m’a prise. J’ai demandé à quitter le tour et le groupe mais, à ma grande surprise, ma guide ne me l’a pas permis parce qu’on était au milieu du palais et qu’elle craignait que je me perde. Effectivement, la foule nous précédait et nous suivait dans ce palais immense aux pièces se succédant sur tout son pourtour étrangement ombragées par des grillages noirs, ce qui leur enlevait évidemment beaucoup de luminosité. 

Ce qui n’est pas le cas de ces photos libres de droit issues du Web: grande salle de concert, Hall aux miroirs, Salon des cérémonies, petit salon privé, autre salon, chambre avec calorifère ouvragé, Chambre de Napoléon 

Une fois sortie du palais, après m’être assise sur un banc de jardin avec une bouteille d‘eau minérale, j’ai choisi de prendre un tour du parc en charette à cheval, au lieu de suivre mon groupe. 

Ma photo 18-05-2023. 

C’est là que j’ai pu admirer de magnifiques fontaines représentant, bien sûr, des dieux et déesses grecs-ques, une impressionnante copie de ruines romaines, la Gloriette tout au loin, les paisibles allées bordées de platanes... Joli tour de voiture à cheval.

Pour le temps qui me restait avant mon départ pour Budapest à 16 h 45, mon intention était de descendre du métro dans le secteur du Linke Wienzeile pour y admirer les fameux immeubles Art nouveau caractéristiques de la période Sécession de Vienne: la Majolika Haus ornée de faïence et sa voisine, la Maison aux médaillons. Je sortis du métro précisément devant. 

 

 DIAPORAMA Art nouveau sur la Linke Wienzeile

Je descendis alors cette même rue pour fort heureusement rencontrer le palais Sécession coiffé d’un dôme imposant orné de feuilles dorés - construit en 1897 par Joseph Olbrich pour des expositions du Groupe Sécession fondé en 1897 par Gustav Klimt, Koloman Moser, Josef Hoffmann et Joseph Maria Olbrich...

"La Sécession viennoise (Sezessionstil ou Wiener Secession en allemand) est un courant artistique qui s'est épanoui en Autriche, plus particulièrement à Vienne, entre 1898 et 1910. 

Ce courant est, par convention et a posteriori, rattaché à l'Art nouveau et au Jugendstil, vaste élan de renouveau des formes artistiques que connaît tout l'Occident à la fin du xixe siècle : la Sécession viennoise possède néanmoins ses propres caractéristiques, manifestes, expositions et artistes, avec comme point d'ancrage Vienne, mais aussi Prague, Budapest et d'autres villes de l'Empire austro-hongrois." (toujours de Wiki sous "Sécession")

 

...et me porter ensuite à la rencontre de ce qui m'a semblé une apparition. Quasi-irréelle, comme un tableau surgi hors de son temps et de son environnement, la merveilleuse KarlsKirche.

Quel dommage que j’aie manqué de temps! On dit qu’elle est l’église la plus visitée de Vienne. Et pour cause! Aussi ai-je choisi une aquarelle pour présenter son apparence extérieure et ajouté une illustration de son décor intérieur. 

"Cette église à coupole, consacrée au saint Charles Borromée et rattachée à l'archidiocèse de Vienne, est considérée comme l'un des plus beaux exemples d'architecture baroque du xviiie siècle en Europe centrale." (Wiki)

Digital watercolor from my photo. pike.jimdo.com

 

Deux colonnes encadrent le dôme de l’église: réalisées par le sculpteur italien Lorenzo Mattielli, elles s’inspirent de la Colonne Trajane à Rome. Chacune de ces colonnes est coiffée de clochers bulbeux, ornées d’aigles emblématiques de la grandeur impériale des Habsbourg. Des scènes de la vie de Saint Charles Borromée y sont sculptées le long d’une spirale en relief qui orne les colonnes. Le dôme vert s’inspire lui de la basilique Saint-Pierre de Rome.

 La façade se distingue au centre par un portique, semblable à celui d’un temple grec, avec six colonnes en haut desquelles un fronton triangulaire et ses représentations des ravages de la peste. (Comme plus bas, du site vienne-bons-plans.fr)

Diaporama. Karlskirche, Vienne

Mes photos sauf une 19-05-2023

Les fresques intérieures sont l’oeuvre du peintre baroque autrichien Johann Michael Rottmayr et les peintures d’autel ont été réalisées par de nombreux artistes tels que Jakob van Schuppen, Sebastiano Ricci, Martino Altomonte et Daniel Gran entre autres.

L’autel principal réalisé par Fischer von Erlach décrit l’ascension de Saint Charles Borromée au ciel et est décoré avec des reliefs en stuc d’Albert Camesina. (Du site Web vienne-bons-plans.fr)

Avant de quitter Vienne, il serait juste de remarquer ce pour quoi elle est aussi réputée, sans que j'aie pu le constater par moi-même: son architecture audacieuse et novatrice- voyez- en plus de souligner son réputé rôle de pionnière en logement social. De fait, en ces jours de mai 2023, on n'a vu aucun itinérant, ni dans la vieille ville ni dans ses approches, gares ou autres bâtiments.

N'y a-t-il aucun pauvre à Vienne ou a-t-on réussi à tous les loger? C'est ainsi que Vienne confirme sa réputation d'une des plus agréables villes modernes au monde, sinon de la plus agréable au monde. 

 

 

PANORAMA. Architecture novatrice de Vienne 

                                                                    

Bilan de ce court séjour: j'ai adoré Vienne qui ne m'a en rien déçue malgré le peu de temps imparti à sa visite.

Je devrais y retourner pour prendre ce cours de valse offert à tous, flâner dans ses rues pour choisir un café et y déguster une viennoiserie autre que le strudel aux pommes sous sa cloche de verre, arpenter la ville jusqu’à développer un attachement pour certains coins de rue, certains bancs de parc, jusqu’à me sentir en zone familière au son de ses vieux tramways... Je sais.

Le choix de ce séjour amputé de deux jours s’est imposé pour la suite de ce voyage: croisière rêvée et découverte de l’authentique, pastorale et historique Roumanie.

 

En attendant, pour atteindre la gare d’Hauptbahnhof à temps, j’ai dû faire de la marche rapide: un trajet approximé en tramway m’aurait de toute façon obligée à parcourir autant de distance.

Mais voilà que mon train avait été annulé. O-oh! Avec peine, je compris, de l’employée qui ne parlait ni anglais ni français, que je n’avais qu’à prendre le suivant, 10 minutes plus tard. D’a...a..accord. Je montai à bord. Il était à moitié plein, surtout de Hongrois à ce qu’on me dit par la suite.

Un grand jeune homme maigre et blond vint d’asseoir sur le banc devant moi. En hochant positivement de la tête et à ma demande, il avait saisi ma valise de 33 livres et la monta, avec un peu de peine quand même, sur le porte-bagages du haut. 

 

Quais de l'Hauptbahnhof. Vienne

Sur ce, on nous indiqua qu’on partirait 20 minutes plus tard. Puis, qu’on partirait encore 15 minutes plus tard pour cause de troubles électroniques. Les 15 minutes écoulées, ou presque, on nous annonça encore, via le petit tableau électronique, que ce serait encore 15 minutes de plus. Alors, des passagers, plusieurs, des Hongrois, je pense, se sont levés pour prendre leurs bagages et partir prendre un autre train. Étrangement, à peine déclaré ce nouveau retard, quelques passagers ayant eu le temps de sortir du wagon, le train se mit en branle. Avec soulagement. Je ne sais pas pour lui, mais certainement pour moi.

Le grand garçon blond se leva, revint avec un lunch et mangea, en lisant, à grandes bouchées affamées tout au long de son trajet qui s’est terminé à Gyor. Ai conversé le reste du voyage avec mon voisin hongrois, traducteur, qui m’exposa la dynamique du marché du travail et du travail à l’étranger, beaucoup plus payant, pour les jeunes Hongrois. J’entendrai la même chose en Roumanie, de la part de gens de profession et peut-être même de métier.

Enfin arrivée à la gare de Budapest Kelenfold, puisque j’avais changé de train, je parlai à deux chauffeurs de taxi qui, le 2e solidaire du premier et tout de même aimables, refusèrent de prendre les cartes en paiement. Alors, passant devant la dizaine de taxis jaunes stationnés devant la gare, je me suis rendue à une rue très passante un peu plus loin. Comme aucun taxi ne passait, justement, je m’adressai à un Hongrois qui ne parlait pas anglais mais qui téléphona à un autre taxi jaune qui vint me prendre en acceptant ma carte Visa.

On traversa un joli secteur de la rive sud de la ville de Budapest pour arriver enfin au quai Belgrad Rakpart où, avec bonheur, je vis, amarré, le MS Europe. Mon chauffeur me laissa à quelques centaine de mètres de là sur un quai encombré de voitures. J’arrivai sur le débarcadère devant le bateau et fit signe qu’on m’aide à descendre ma valise de ce grand escalier, ce qui fut fait. 

 

Il était presque 20 heures, alors que la permission de retard obtenue de CroisiEurope était d’être sur le bateau à 19 heures, au plus tard à 19 h 30, avais-je promis. Tout de même, j’étais là. Ouf! L’autre rêve allait débuter. 

 

 

Bien que je n'aie jamais dit que j'allais leur faire de la pub... voici.

Note: Les intéressés aux croisières de CroisiEurope doivent savoir que pour un tarif avantageux, c'est actuellement la période pour réserver, fin novembre-décembre, notamment pour une cabine individuelle. Profitez et Bon temps! 

 

 

 

 

Croisière sur le Danube, 1ère partie

 

et ses excursions à terre

 

de Budapest, Hongrie, à Tulcea, delta de la mer Noire

ma photo. 22 mai 2023

 

Une fois à bord, une employée de la compagnie me conduisit à ma cabine en m'indiquant d'écouter les consignes données partout sur le bateau par interphone et que j'étais attendue en bas à la salle à manger. Tout m'enchantait.. 

À l'entrée de la salle à manger, même si on m'avait déjà attribué une place, je pense que c'était à l'une des tables des Norvégiens, la chef de bord me demanda si je voulais parler français ou anglais - probablement que quelqu'un voyant "du Canada" avait pensé que j'étais anglophone - et je répondis: "français". Alors, on m'attribua une table française où il restait deux places libres. Nous fîmes tous connaissance: un couple de Dijon, un couple de Paris et un autre couple de retraités. En général, un ingénieur en chimie à demi retraité qui avait autrefois aussi étudié aux États-Unis nous entretenait avec beaucoup d'entrain et d'agrément pour nous. Cette tablée fut d'agréable compagnie tout au long du voyage. Quelle chance!

La salle à manger agrémentée de hublots, parce que située au plus bas étage habitable du bateau, était vaste, de la largeur de ce dernier et occupait au moins le tiers de sa longueur. Après le souper, ou dîner, il y avait une petite fête dans le grand salon de l'étage plus haut.

Puis la cheffe de bord annonça que le capitaine nous offrait un tour de nuit devant Budapest, le "tour du capitaine". En voici une partie où l'on passe devant l'université illustrée ci-bas et sous le pont de la Liberté, le Szabadsag Hid.

Université de technologie et d'économie de Budapest

 

"Elle est fondée en 1782 par l'empereur Joseph II d'Autriche sous le nom de Institutum Geometricum1 ou Institutum Geometrico-Hydrotechnicum2, et fait alors partie de l'université de Buda. C'est le premier institut d'études supérieures en ingénierie en Europe." de Wiki sous "Université polytechnique et économique de Budapest")

 ma photo. 19 mai 2023

 

Le lendemain matin...

Le MS Europe, assez vigoureusement porté par des eaux plus volumineuses que je l'avais imaginé et glissant doucement sur un Danube non pas bleu mais argenté, et parfois taupe, la navigation fut divinement agréable, tout au long du voyage. 

 

Comme il vaut mieux 100 fois plutôt qu'une, écoutez: 

Le Danube

 

véritable vedette de ce voyage 

 

 

(de Wiki, sous "Le Danube")

"Le Danube est formé de deux ruisseaux descendant de la Forêt-Noire, la Breg et la Brigach. La Breg prend sa source près de Furtwangen im Schwarzwald, à 1 078 mètres d’altitude. Ayant un parcours plus long, sa source, qui ne se situe qu’à cent mètres de la ligne de partage des eaux du bassin du Rhin, est considérée comme la source géographique du Danube12. Les deux ruisseaux se réunissent à Donaueschingen où, dans le parc du château, se trouve la fontaine monumentale du xixe siècle, dite « Donauquelle », symbolisant la source officielle13. Le Danube traverse ensuite le Bade-Wurtemberg et la Bavière, arrosant les villes de Sigmaringen, d’Ulm, de Ratisbonne et de Passau, puis le nord de l’Autriche (en passant par Linz et Vienne), longe le Sud de la Slovaquie en passant par Bratislava, traverse la Hongrie du Nord au Sud en passant par Budapest, longe la Croatie à l’Est, traverse le Nord de la Serbie en passant par Belgrade, marque la frontière entre la Serbie et la Roumanie puis entre la Roumanie et la Bulgarie avant de se jeter dans la mer Noire en Roumanie, en formant un large delta qui borde la frontière avec l’Ukraine.

Le Delta du Danube comporte plusieurs bras dont les trois principaux sont accessibles aux bâtiments maritimes de gros tonnage : ChiliaSulina et St-Georges. C'est une région naturelle protégée en Roumanie, notamment pour la forêt Letea d’aspect tropical. Il est classé au patrimoine mondial par l’Unesco depuis 1991

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Quelques-unes des plus anciennes civilisations européennes se sont implantées dans le bassin du Danube. Parmi les civilisations du Néolithique danubien, on trouve notamment les civilisations rubanées du milieu du bassin du Danube. Au Chalcolithique, la culture de Vučedol, (du nom du site de Vučedol près de Vukovar en Croatie), remarquable pour ses céramiques est établie autour du fleuve31. De nombreux sites de la culture de Vinča, datant du VIe millénaire av. J.-C. au IIIe millénaire av. J.-C., sont situés le long du Danube32.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Au viie siècle av. J.-C., les Grecs remontaient le fleuve en venant de la mer Noire en passant par la ville de Tomis, l’actuelle Constanța. Leur voyage de découverte vers l'amont prit fin près de Drobeta, point à partir duquel les tourbillons des « Portes de Fer », étroit et encaissé défilé, rendaient impossible aux navires de l'époque la progression vers les Carpates du Sud et les monts Métallifères serbes.

 

J'ai déniché cet essai d'un écrivain italien qui me semble valoir la peine d'être lu concernant le Danube et ses rivages ethniques apparentés:

 

"Danubio" (Le Danube)de Claudio Magris

 

Première parution en 1988

Trad. de l'italien par Jean et Marie-Noëlle Pastureau

Avec dix cartes

Collection Folio (n° 2162), Gallimard.     Parution : 22-05-1990

Et aussi Voyage en Orient ou Nouveau voyage en Orient d'Alphonse Lamartine, qui en relatant son périple au sud du Danube, en Turquie et à Constantinople, capitale ottomane d'alors, nous plonge dans l'univers exotique et suranné d'un carnet de voyage de la 1ère moitié du XIXe siècle.

 

image tirée di Petit Futé, Croisière sur le Danube, 2021, p. 5

 

Nous avons ainsi navigué jusqu'au niveau d'Osijek, et pris des autocars pour nous y rendre, Osijek qui, en Croatie, se situe au bord de la Drava, au carrefour de la Hongrie et de la Serbie. 

 

Osijek, Croatie

 "(en hongrois : Eszék) est une ville et une municipalité de Croatie, située en Slavonie... La ville s'étend sur la rive droite de la Drave.

"La ville comptait environ 130 000 habitants en 1991 avant la Guerre de Croatie. Au recensement de 2001, la municipalité comptait 114 616 habitants, dont 86,58 % de Croates et 7,65 % de Serbes2 et la ville seule comptait 90 411 habitants3. C'est la quatrième ville de Croatie, et la principale de la Slavonie, dont elle est la capitale économique et culturelle. Elle est située à 30 km de la frontière avec la Hongrie et à 20 km de la frontière avec la Serbie.

En plus de nombreux musées et théâtres, la ville compte également une importante université. En outre, Osijek possède de nombreux parcs.

"Histoire[modifier | modifier le code]

Elle a été fondée au ier siècle par l'Empire romain, recevant le nom de Colonia Aelia Mursa en 1334.

C'est ici qu'eut lieu la grande et sanglante bataille de Mursa, en septembre 351, entre l'empereur Romain Constance II et l'usurpateur Magnence, qui causa 54 000 morts parmi les légionnaires des deux camps, ce dont l’armée romaine ne se remit jamais. La région subit des pressions des Goths, puis des Avars, enfin des Slaves.

La ville est possession féodale de la famille Kórógyi en 1353-1472. Elle est détruite par l'invasion ottomane de 1526. La ville est rebâtie à l'orientale autour d'un important poste militaire ottoman. Le pont d'Osijek, bâti par le sultan ottoman Soliman le Magnifique en 1566, traverse la Drave et plusieurs marais en s'appuyant sur plusieurs îlots de terre ferme. Long de 8 565 pas et large de 17 (soit 12 850 mètres sur 25,5 environ), il passe longtemps pour le plus long d'Europe et peut-être du monde. Il a joué un rôle stratégique important dans la guerre hongro-ottomane et les guerres austro-turques5.

Depuis le départ des Turcs en 16876 et le Traité de Karlowitz (1699), la ville (au nom bilingue OSIEK - ESSEK depuis 1870) fait partie de la monarchie autrichienne (empire d'Autriche) jusqu'en 1918, dans la province de Croatie-Slavonie en 18507. Après le compromis de 1867, elle est intégrée au Royaume de Croatie-Slavonie dans la Transleithanie, dépendant du Royaume de Hongrie.

 

Sur le site de la colonie romaine puis ottomane, on construit au xviiie siècle une imposante ville-forteresse ouest-européenne (en partie restaurée), doublée outre-Drave d'un redoutable poste avancé, dont les fortifications détruites ont en grande partie disparu (pour réutilisation des matériaux), à part les souterrains. Au xixe siècle, la ville nouvelle, ouverte, commerçante, est bâtie dans le prolongement nord. Au xxe siècle, la ville moderne s'étend dans toutes les directions dans la boucle de la rivière."  (de Wiki sous "Osijek") 

 

 

Après avoir pris un long café en ville à la demande de voyageurs-euses, nous avons marché dans la vieille ville, traversé sa place centrale au coin de laquelle se trouve la remarquable cathédrale St-Pierre et St-Paul que nous avons visitée, de même que les ruines de la forteresse adjacente.

 

 

Panorama d' Osijek (vieille partie)et Citadelle, Tvrda

La vieille ville d,Osijek, la forteresse d'Osijek (tvrdja)

Une photo de moi seulement, la 1ère; les autres de Pinterest

 

(Du site evaneos.fr)

"Lorsque vous visiterez la citadelle (« Tvrda ») d’Osijek, construite en surplomb des marécages environnants, vous comprendrez à quel point le site présente un intérêt stratégique, défensif, sur la rive droite de la Drave, non loin de sa confluence avec le Danube. Déjà, les Romains y avaient bâti la ville de Mursa, puis des Slaves s’y étaient installés, à l’abri des inondations. Puis Osijek avait été détruite et reconstruite par les Ottomans au XVIe siècle, avant d’être reprise par les Habsbourg.

 

C’est alors que débuta la construction de la citadelle : la ville ne devait pas pouvoir être reprise ! Les Austro-Hongrois entreprirent donc de construire ce bastion défensif, sur les hauteurs d’Osijek, enfermant derrière ses épais murs le centre de la ville du XVIIIe siècle. Les immeubles aux belles façades baroques, les places et les rues pavées se succèdent et forment un très bel ensemble architectural, progressivement restauré."

 

Bien que nous n'ayons pas pu admirer l'architecture baroque de l'avenue Europea d'Osijek, en voici des images

  

Avenue Europea, Osijek

des sites wikipedia. totalcroatianews, rjontour

 

 

Cathédrale catholique St-Pierre St-Paul, Osijek, Croatie

Cathédrale St-Pierre et St-Paul

deux de mes photos. 20 mai 2023 

"L'église de Saint Pierre et Saint Paul (en croate : Crkva svetog Petra i Pavla), la co-cathédrale de l'archidiocèse catholique romain de Đakovo-Osijek, est une église néo-gothique située à Osijek, en Croatie. La flèche à plusieurs niveaux de 90 mètres est l'un des monuments de la ville. L'église a été construite en 1898 à l'initiative de l'évêque de Đakovo Josip Juraj Strossmayer 1.

Description[modifier | modifier le code]

L'église est entrée par une petite porte à droite du portail principal, dominée par un trio de gargouilles. L'intérieur est un trésor d'ornementation néo-gothique, avec une succession d'autels à pinacles dominés par des vitraux exubérants. L'intérieur a été achevé en 1938-1942 lorsque le grand peintre croate Mirko Rački a recouvert les murs et les plafonds de fresques aux couleurs vives illustrant des épisodes célèbres de l'Ancien et du Nouveau Testament.

Anecdotes[modifier | modifier le code]

  • C'est le plus haut bâtiment de Croatie en dehors de Zagreb.
  • La capacité de l'église pendant la messe est de plus de 3000 personnes.
  • L'église est construite avec trois millions et demi de briques et possède des autels en pierre de couleur.
  • Les quatre cloches pèsent 2665 kg, 1552 kg, 740 kg et 331 kg 2
  • En 1991, pendant la guerre d'indépendance croate, l'église a été lourdement endommagée." 

(de Wiki sous "Co-cathérale St-Pierre St-Paul" d'Osijek)

 

Serbie

 

Le second jour, nous partîmes assez tôt pour une longue journée d'excursion en Serbie. Le premier arrêt à Novi Sad  fut bref car nous avons marché au centre-ville à peine plus qu'une demi-heure en parcourant la place devant la cathédrale catholique Nom-de-Marie, en s'arrêtant devant le Théâtre national pour écouter notre guide local, puis en passant devant l'église Dormition-de-la-Mère-de-Dieu pour reprendre le car qui nous a emmenés vers une pittoresque auberge sur les rives du Danube où on nous a offert de profiter du moment en jasant avec nos compagnons de croisière sur une terrasse bordant le fleuve.  

 

 

Diaporama de Novi Sad, Serbie

du site crazytourist.com: place devant l'église catholique du Nom-de-Marie; rue Dunavska; Théâtre national serbe; Musée des beaux-arts; musée Vojvodine; clocher de l'église orthodoxe St-George; synagogue de Novi Sad; plage de Novi Sad sur le Danube.

 

 

Novi Sad, Serbie

située aux confins des régions de la Bačka et de la Syrmie, est la capitale de la Voïvodine. Par sa population, elle est la deuxième plus grande ville de Serbie après Belgrade1. Depuis sa fondation en 1694, elle est devenue l'un des centres les plus importants de la culture serbe, ce qui lui a valu le surnom d'« Athènes serbe ». Novi Sad est aujourd'hui un important centre économique et financier du pays.  Selon les données du recensement de 2011, la ville intra muros compte 231 798 habitants, la municipalité 307 7601,2 et le territoire métropolitain de Novi Sad, appelé ville de Novi Sad (Град Нови Сад et Grad Novi Sad), 341 6251.

 

Histoire

Avant la fondation de la ville : de la Préhistoire à la période ottomane

Zone d'influence des Scordisques du iiie siècle av. J.-C. au ier siècle av. J.-C.

Sur le territoire de l'actuel secteur urbain de Novi Sad, les archéologues ont mis au jour les vestiges d'une présence humaine remontant à l'âge de la pierre (vers 4500 av. J.-C.) ; plusieurs localités et des nécropoles ont été découvertes lors du percement du Bulevar Evrope (le « boulevard de l'Europe ») dans le quartier d'Avijatičarsko naselje, qui furent datées de 5000 av. J.-C.7.

Lors de fouilles, une autre localité, datant du début du Paléolithique (19000 à 15000 av. J.-C.), a été repérée sur la rive droite du Danube, à l'emplacement de l'actuelle forteresse de Petrovaradin8.

Casque romain en or, Musée de Voïvodine

 

Dans l'Antiquité, la région a été habitée par les Illyriens, les Thraces et par des tribus celtes, notamment les Scordisques, qui au ive siècle av. J.-C. construisirent une première forteresse sur la rive droite du Danube. Au ier siècle av. J.-C., elle fut conquise par les Romains qui l'inclurent dans la province de Pannonie et donnèrent à la forteresse celte le nom de Cusum.

Au ve siècle, Cusum fut dévastée par l'invasion des Huns. À la fin du siècle, elle fut reprise et reconstruite par les Byzantins qui lui donnèrent le nom de Petrikon. Des tribus slaves comme les Séverianes, les Abodrites et les Serbes vinrent s'installer dans la région de Novi Sad aux vie et viie siècles10. Par la suite, les Serbes assimilèrent la totalité des populations slaves de la région10.

Localités de l'actuelle zone urbaine de Novi Sad du xiiie siècle au xvie siècle

Au début du Moyen Âge, la région fut successivement contrôlée par Ostrogoths, les Gépides, les Avars, les Francs et les Bulgares, avant d'être reconquise par les Byzantins. Elle fut finalement intégrée au royaume de Hongrie aux xie et xiie siècles ; à cette époque de nombreux Magyars vinrent s'y installer.

En 1526, après la chute de Belgrade en 1521 et à la suite de la bataille de Mohács, les Ottomans s'emparèrent de la région, ce qui provoqua notamment une fuite de la population magyare. En 1590, l'actuel secteur urbain de Novi Sad comptait 105 foyers, habités exclusivement par des Serbes ; en revanche, ledit recensement ne tenait compte que de la population payant l'impôt, sans inclure ceux qui servaient dans l'armée de l'Empire13.

Après la bataille de Vienne et la défaite militaire des Ottomans (1683), la région passa sous le contrôle de la monarchie de Habsbourg en 1687. Petrovaradin fut alors désigné sous le nom de Peterwardein.

Culture[modifier | modifier le code]

La Matica srpska

Au xixe siècle, Novi Sad fut la capitale de la culture serbe et, à cette époque, elle reçut le surnom d'« Athènes serbe »73,74. À cette époque, presque tous les intellectuels serbes, romanciers, poètes, juristes, etc. ont vécu dans la ville. Parmi eux, on peut citer Vuk Stefanović Karadžić, le grand réformateur de la langue serbeMika AntićĐura Jakšić, ainsi que beaucoup d'autres. La Matica srpska, fondée en 1826 à Pest, fut transférée à Novi Sad en 1864 ; entre 1967 et 1976, cette institution culturelle, la plus ancienne de Serbie, a publié un Vocabulaire de la langue littéraire serbe standard en six volumes. Le Théâtre national serbe, créé en 1861, est le plus ancien théâtre professionnel du pays75.

Novi Sad est une ville de festivals. Depuis 2000, elle accueille le festival EXIT87, le plus grand festival de musique du pays ; il se déroule tous les étés dans la forteresse de Petrovaradin. Elle organise aussi le festival de théâtre d'avant-garde Infant..." (de Wiki, sous "Novi Sad")

 

Remarque: J'ajouterais ici pour les Québécois-es que notre guide locale de Novi Sad nous a dit que des Québécois travaillent avec eux en informatique. J'imagine que ça n'a rien à voir avec les mises en garde reçus de notre croisiériste concernant un danger d'attaques informatiques serbes provoquant la fuite d'argent des comptes individuels. Il appert que cet avis ne concernait que les comptes européens: je n'ai par la suite entendu parler que d'un Français qui en aurait été victime pour quelques centaines d'euros.

Y en a-t-il eu d'autre-s?

 

 

Bien que nous ne l'ayons pas visitée, 

 

la Forteresse de Petrovaradin, en périphérie de Novi Sad  

 image du site crazytourist.com

 

(du site Wiki sous "forteresse de Petrovaradin")

"HISTOIRE

Datant de 19 000 à 15 000 avant Jésus-Christ. Grâce à cette découverte, il est maintenant établi que le site a accueilli sans discontinuer une présence humaine du paléolithique jusqu'à aujourd'hui. Durant les fouilles effectuées en 2005, les archéologues ont fait une autre trouvaille importante. En examinant des vestiges de l'âge du bronze (aux alentours de ), ils ont découvert des restes de remparts, prouvant qu'à cette époque le site était déjà fortifié. Les premières grandes fortifications furent construites par les Romains à leur arrivée dans la région ; la forteresse (alors baptisée forteresse de Cusum) se trouvait sur un limes longeant le Danube

Le tournant dans l'histoire de la région se produisit en 1235 lorsque le roi Béla IV de Hongrie installa dans la forteresse un groupe de moines cisterciens venu de France. Les moines bâtirent le monastère de Bélakút (en serbe Belin Studenac, en latin Belafons) sur les vestiges de la forteresse romaine.

...

La bataille décisive eut lieu le  à Petrovaradin. Sous le commandement du Prince Eugène, les Autrichiens battirent les Turcs commandés par le grand vizir Damad Ali Pasha et mirent du même coup un terme à la menace turque sur l'Europe centrale.

...

Lors de sa visite à la forteresse en mai 1768, l'empereur Joseph II assista à un exercice militaire mettant en scène le matériel d'excavation. La construction des tunnels fut achevée en 1776. S'échelonnant sur quatre niveaux, leur longueur totale était de 16 kilomètres.

...

Le festival EXIT est un festival annuel de musique (rock) qui a lieu en été dans la forteresse depuis 2001. À l'origine plus gros festival d'Europe du Sud-Est, il est devenu l'un des mieux cotés d'Europe. En 2007, il a reçu le titre de Meilleur festival européen."

 

Bien que ce ne soit pas le style de musique présenté par le festival EXIT,  mentionné juste ci-dessus, à la forteresse de Petrovaradin, l'été, comme la musique constitue la trame de fond d'un peuple, voici un

 

Aperçu de la musique populaire contemporaine des Balkans

 

En cherchant un peu, j'ai découvert que le turbo folk , un style musical populaire en Serbie et dans les Balkans en général dont voici une très populaire représentante serbe, Dragana Mikovic.

Pour moi, il y a clairement ici des résonances arabisantes. Ou de la région très sud-est européenne. 

Une performance, somme toute, très ostentatoire. 

 

De culture populaire à culture populaire, je préfère cette chanson-thème d'une autre réputée chanteuse serbe, Svetlana Ceca Raznatovic, tirée du film Nedelja (2024) relatant la vie d'un chanteur de turbo folk serbe. 

 

Après avoir bien cherché, je suis pour ainsi dire sûre que l'auberge, sur les bords du Danube et tout près de Stremski Karlovci.

où le croisiériste nous a offert un breuvage est

Hôtel Dunav et Restaurant, 

 

Puis nous sommes repartis vers une petite ville réputée pittoresque, Stremski Karlovci, et elle l'était, mais, encore ici, pour un trop court laps de temps, puisqu'après avoir marché en son centre pour environ 15 minutes, notre guide nous dit que le temps manquait et que nous devions retourner au car.

Nous avions eu le temps de tourner au coin de ce qui me paraît être le lycée de Stremski Karlovci, d'atteindre la place centrale où trônait la fontaine aux quatre lions, jointe au panorama ci-bas, et, passant devant l'église orthodoxe blanche aussi illustrée ci-bas, d'entendre un office religieux orthodoxe joliment chanté non pas par des religieux mais, si j'en juge aux voix, par des gens probablement de la place.

Là, je vous rassure, ce fut la seule visite vraiment escamotée des excursions terrestres prévues à notre croisière - tellement rapide que je réalise que je n'en ai aucune photo ni vidéo - les suivantes, surtout les jours suivants, furent beaucoup mieux.

 

 Diaporama de Stremski Karlovci, Serbie 

du site Wikipedia.com : vue aérienne de Stremski Karlovci; église orthodoxe St Nicolas; Palais patriarcal orthodoxe; lycée de Stremski Karlovci; rues de Stremski; fontaine aux 4 lions sur la place centrale

Stremski Karlovci  -  Architecture

Sremski Karlovci conserve un certain nombre de bâtiments importants datant du xviiie siècle. Parmi les églises importantes de la ville, on peut citer la Chapelle de la paix, ainsi que l'église catholique de la Sainte-Trinité, mentionnée pour la première fois en 1735 et plusieurs fois remaniée13. L'église de l'Entrée dans le temple de la Très Sainte Mère de Dieu ; édifiée en 1746, elle possède une iconostase baroque peinte par Dimitrije Bačević, un des peintres les plus célèbres de Sremski Karlovci14. La cathédrale Saint-Nicolas, construite en 1758 dans un style typiquement baroque, possède une iconostase a été peinte par Teodor Kračun et, après la mort de l'artiste, par Jakov Orfelin15,16. Le Lycée de Sremski Karlovci a été construit à la fin du xviiie siècle ; il possède une bibliothèque riche d'environ 18 000 livres considérée comme la plus ancienne bibliothèque scolaire de Serbie17. Le séminaire orthodoxe de Sremski Karlovci, créé par le métropolite Stevan Stratimirović, a ouvert ses portes le 18. L'un des monuments les plus connus de Sremski Karlovci, la Fontaine aux quatre lions, a été édifié en 1799, pour célébrer la mise en eau du premier service de canalisations de la ville19.

Le xixe siècle est également représenté, avec l'Hôtel de ville, construit entre 1808 et 1811, dans un style néoclassique. Le Patriarcat de Sremski Karlovci a été construit entre 1892 et 1894 sur des plans de l'architecte Vladimir Nikolić ; son architecture présente un mélange de style baroque et de style néo-Renaissance20.

Éducation[modifier | modifier le code]

Le Lycée de Sremski Karlovci

Sremski Karlovci possède un important lycée (en serbe : Карловачка гимназија et Karlovačka gimnazija), qui a ouvert ses portes en 179222. Le Lycée abrite également une société littéraire appelée Strazilovo, destinée à promouvoir les talents de ses élèves ; il publie également des livres, notamment des recueils de poésies ou des nouvelles23.

La ville abrite également le séminaire orthodoxe Saint-Arsenije Sremac, fondé en 1794 par le métropolite Stefan Stratimirović2.

Histoire 

Dans l'Antiquité, à l'emplacement de la ville actuelle, existait une petite forteresse romaine

La ville est mentionnée pour la première fois en 1308 sous le nom de Karom, une forteresse édifiée sur les vestiges de la construction romaine. Jusqu'en 1521, Karom fit partie du Royaume de Hongrie, appartenant aux nobles familles Báthory et Morović.Le chef ottoman Bali-beg la conquit en 1521 et elle resta aux mains de la Sublime Porte pendant 170 ans.

Le nom slave de la ville, Karlovci, est mentionné pour la première fois en 1532-1533. Pendant la période ottomane, la ville était principalement peuplée de Serbes, avec une petite minorité turque. En 1545, Karlovci comptait 547 foyers chrétiens (Serbes). La cité possédait trois églises orthodoxes et un monastère.

(de Wiki, sous "Stremski Karlovci")

 

Une fois réintégré le MS Europe pour le lunch ou dîner chez nous, nous naviguions vers Belgrade où nous sommes arrivés tôt après dîner. 

 

 

L'arrivée à Belgrade fut bucolique à souhait: rivages naturels, petits bateaux amarrés ici et là, très douce brise, à l'image d'ailleurs de cette température d'Europe continentale, et musique en sourdine, française à ce moment, qui nous parvenait jusque sur le pont du MS Europe. 

 

"J'aime le Danube, ce fleuve aux abords bucoliques, généreusement bordé de verdure, parsemé ici et là de quelques villages à la tranquilité si humaine qu'au froissement d'ailes de nombreuses hirondelles de rivage, il nous porte doucement, au fil de ses eaux à peine frissonnantes." Paule

Je l'aimais de loin, d'Amérique... et je l'aime de près. 

 

L'autocar d'excursion nous largua d'abord sur le flanc de la cathédrale Saint-Sava du nom de la rivière qui borde Belgrade, et surtout, de celui du fondateur de l'Église orthodoxe serbe.

Ce temple serait la plus grande cathédrale orthodoxe et posséderait la plus grande mosaique en coupole du monde.

Magnifique!

 

 

Cathédrale orthodoxe Saint-Sava, Belgrade, Serbie 

 

"La construction de l'édifice a commencé en 1939, selon des plans de l'architecte Aleksandar Deroko. L'église prend pour modèle Sainte-Sophie de Constantinople5 telle qu'elle était du temps de Justinien, donc sans les minarets, ajout des Ottomans musulmans à la suite de la chute de Constantinople, et sans les renforcements latéraux, rajoutés après les divers tremblements de terre qu'a subis Sainte-Sophie : Saint-Sava s'inspire donc assez fortement de la Sainte-Sophie originale construite en 532. Cependant elle est loin d'être identique a son modèle et n'en constitue donc pas une réplique exacte contrairement à ce qui est souvent dit. Elle en diffère que ce soit par son architecture ou par sa décoration. Elle intègre aussi des éléments de style propres aux églises néo-byzantines des xixe et xxe siècle des pays orthodoxes..."

(de Wiki, sous "Église Saint-Sava de Belgrade")

 

 

Plan du Temple de Saint-Sava de Belgrade superposé sur Sainte Sophie de Constantinople, les deux églises sœurs.

 

 

Mes photos, sauf celle de la vue de front sur la cathédrale. Du site panacomp

 

"La plus grande mosaïque en coupole de l'Histoire de l'Humanité[modifier | modifier le code]

La mosaïque de la coupole de l'église représentant un Christ pantocrator a été inaugurée en . Elle pèse plus de 40 tonnes et un an de travail a été nécessaire pour sa réalisation confiée à 70 artistes russes et serbes. Elle a été faite à Moscou pour un coût total de 4 millions d'euros et son financement a eu pour mécène Gazprom2. C'est la plus grande représentation d'un Christ pantocrator (1 230 m2) ainsi que la plus grande mosaïque sous coupole de l'histoire de l'humanité : plus grande que celle de Sainte-Sophie de Constantinople4, aujourd'hui non visible car couverte de plâtre sous les Ottomans." 

(de Wiki, sous "Église Saint-Sava de Belgrade")

  

Belgrade entre l’Orient et l’Occident

"...Par son histoire, Belgrade, au moins depuis la présence romaine et particulièrement du fait de la longue présence ottomane, a souvent joué un rôle de ville frontière et de lieu de rencontre entre les civilisations.

Encore une fois, ce sentiment a souvent été exprimé par les voyageurs, notamment au xixe siècleAlphonse de Lamartine, toujours dans son Voyage en Orient, décrit le contraste qu’il observe entre Belgrade et Zemun17 : 

« La ville (Belgrade), semblable à toutes les villes turques, descend en rues étroites et tortueuses vers le fleuve. Semlin (Zemun), première ville de la Hongrie, brille de l’autre côté du Danube avec toute la magnificence d’une ville d’Europe ; les clochers s’élèvent en face des minarets »15.

Ce contraste était également exprimé par Victor Hugo dans « Le Danube en colère » : 

« Belgrade et Semlin sont en guerre. (...) Allons, la turque et la chrétienne ! Semlin, Belgrade, qu’avez-vous ? (...) Quoi ! ne pouvez-vous vivre ensemble, Mes filles ? faut-il que je tremble Du destin qui ne vous rassemble Que pour vous haïr de plus près, Quand vous pourriez, sœurs pacifiques, Mirer dans mes eaux magnifiques, Semlin, tes noirs clochers gothiques, Belgrade, tes blancs minarets »18.

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Figurine en argile retrouvée sur le site de Vinča-Belo brdoBritish Museum

La région située aux confluents de la Save et du Danube a été occupée depuis le Paléolithique moyen : les anthropologues y ont exhumé des squelettes de Néandertaliens et d’Homo sapiens.

En 1908, une équipe d’archéologues dirigée par Miloje Vasić a effectué des fouilles à Vinča sur le site de Belo brdo, dans la municipalité de Grocka. Ont alors été mis au jour d’importants vestiges datant de la période néolithique ; compte tenu de l’importance de ces découvertes, le site a donné son nom à une culture qui s’est développée le long du Danube entre -6 000 et -3 000 : la culture de Vinča20,21. Belo brdo est aujourd'hui inscrit sur la liste des sites archéologiques d'importance exceptionnelle de la république de Serbie22.

 

 

 

Belgrade est l'une des plus anciennes cités d'Europe

avec une histoire qui s’étend sur plus de 7 000 ans.

 

Selon les historiens, on évalue la destruction de la ville entre 28 et 33 fois, sa position stratégique en Europe étant son bonheur et son malheur, d'où les vers du xve siècle de Constantin le philosophe:

« Pleure, ville blanche, le noir de tes deuils »5. 

Les premières traces de présence humaine dans la région remontent à la Préhistoire et à la culture de Vinča.

Historiquement, Belgrade est l’antique cité de Singidunum, colonie romaine située dans la province de Mésie.

Le nom slave Beograd apparaît pour la première fois le , dans une épître envoyée par le pape Jean VIII au prince Boris Ier de Bulgarie. Il a pour signification la « ville blanche ».

Au fil de son histoire mouvementée, Belgrade a été conquise par 40 armées : elle a été romaine qui l'a surnommé « La colline aux méditations »6byzantinehongroise, serbe, autrichienneottomane, serbe, yougoslave puis de nouveau capitale de la Serbie indépendante depuis 2006.

 

Belgrade est située au confluent de la Save et du Danube. Cette position a souvent impressionné les voyageurs. C’est ainsi qu’en septembre 1833 le poète Alphonse de Lamartine, de retour d’une visite au prince Miloš Obrenović et évoquant le Danube, écrit dans son carnet de voyage : 

« Le fleuve, large et profond, a des vagues comme la mer »15.

On trouve aussi, en 1888, sous la plume du comte d’Haussonville, cette description du fleuve observé depuis la hauteur de Kalemegdan : 

« Après avoir promené son ruban de lumière autour de Semlin (Zemun), il décrit dans la plaine une courbe parfaite et cueille au passage les eaux plus vertes de la Save ; puis, grossi de son tributaire, emportant avec lui la fortune de vingt peuples souverains, il reprend sa course vers l’Orient »16. (de Wiki sous "Belgrade")  

 

 

L'histoire de Belgrade est si riche et si tourmentée que je dois vous laisser la consulter, entre autres dans Wiki: elle passe de la préhistoire aux périodes celto-thrace, romaine, bysantine, serbe, turque, nouvelle période serbe, yougoslave, communiste et post-communiste, etc.

 

Cette répartition des royaumes et territoires de l'extrême sud de l'Europe a prévalu temporairement au Moyen-âge malgré diverses ententes et compromis successifs du roi serbe avec différents dirigeants de la région, hongrois et ottomans,.

image tirée de wikipedia sous "Stefan Uros Dusan"

 

(La Belgrade contemporaine)

"Le cœur ancien de la ville de Belgrade est constitué par la municipalité de Stari grad, qui, en 2011, comptait 48 061 habitants3 ; il est organisé autour de la place de la République et de Terazije. On y trouve, par exemple, la rue Knez Mihailova, une voie piétonne commerçante et animée qui conduit jusqu'au parc de Kalemegdan ainsi que le quartier bohème de Skadarlija, avec ses cafés et ses restaurants, ou celui de Dorćol, qui a gardé, dans certains endroits, l'aspect turc du vieux Belgrade. Dans le même Stari grad se trouvent aussi la place Nikola Pašić, avec les bâtiments du Parlement de Serbie et le Novi dvor, résidence officielle du président de la république de Serbie.

...

"L'architecture de Belgrade présente des constructions très variées, du quartier de Zemun, qui, longtemps sous domination autrichienne, offre l'aspect typique d'une ville d'Europe centrale130, jusqu'à l'architecture la plus moderniste, telle qu'on peut la trouver à Novi Beograd.

Si la forteresse de Belgrade abrite les édifices les plus anciens de la capitale, en raison des nombreuses destructions que la ville a connues, les bâtiments les plus anciens du centre remontent pour la plupart au xixe siècle131. Le plus ancien édifice public de Belgrade est un turbe (tombeau turc) de forme hexagonale ; il est situé dans le parc de Kalemegdan. La plus ancienne maison privée de la capitale, avec des murs en simple argile séché, date de la fin du xviiie siècle ; elle est située dans le quartier de Dorćol132.

 

L'influence occidentale commença à s'exercer au début du xixe siècle, avec des constructions de style néoclassiqueromantique et académique."

 

 

Sur le plan architectural, si la longue et riche histoire de Belgrade et de la Serbie se reflète dans ses monuments religieux, églises et monastères, on est étonnés et déçus qu'elle soit, par contre, si peu représentée par ses bâtiments publics, plutôt 19è et 20è siècle, de style classique austro-hongrois ou moderniste.

 

Diaporama de Belgrade

Bien que nous n'ayons pas vu tous ces quartiers et monuments, voici en ordre d'apparition:  

Belgrade sur Danube; confluence de la ville entre la Save et le Danube; rue Knez-Mihailova; Académie des Sciences et des arts serbe; détail; quartiers Zemun, Dedinje et Skadarlija; le Novi Belgrad

images tirées de wikipedia.com sous "Belgrade" 

 

Après la visite de Saint-Sava, l'autocar nous déposa au coin d'une large rue piétonne très achalandée - peut-être l'avenue Prince-Michel, je ne suis pas sûre. C'est à ce moment, que, décalée du groupe qui avançait très vite à mon sens, je rencontrai sur une avenue piétonnière achalandée, un grand jeune homme, à la tignasse brune ondulée, en costume turc de la tête aux pieds: pantalon bouffant à la cheville, chemise cintré sur la taille, large ceinture et sabre au clair sur la hanche. Impressionnant pour une Nord-Américaine!

Et voilà, notre guide nous menait à un établissement à l'apparence fastueuse avec ses imposantes colonnades marbrées et son plafond de plus de 50 pieds: un magnifique café-restaurant dont malheureusement je ne connais pas le nom. Comme il était déjà complet à notre arrivée, les croisiéristes se sont éparpillés pour s'attabler un peu partout dans ce vaste espace pour y déguster qui un café, qui autre breuvage.

On y est restés longtemps. Tout à coup, je ne voyais plus les quelques personnes que je connaissais. Je sortis du café. Sur le point de m'élancer dans la rue d'où nous étions venus, je réalisai que je n'apercevais, dans cette direction, aucune silhouette connue. Alors, perplexe et un peu paniquée, je regardai dans l'autre direction et crus voir, à travers la foule bigarrée, la veste d'une de nos croisiéristes. En courant un peu dans cette direction, je pus en effet rejoindre le noyau du groupe qui descendait rapidement l'avenue. 

Ouf!  Égarée dans la ville, à moins de m'y promener un peu, la seule chose à faire aurait été de prendre un taxi pour rejoindre le bateau.

Avec le groupe, tous et toutes agglutinés-es sur le trottoir, nous avons viré à droite ou à gauche sur quelques coins de rue pour nous rendre à pied à la forteresse de Belgrade Kalemegdan qui en valait vraiment la peine, tant pour son formidable pouvoir évocateur que pour sa bonne conservation et pour la magnifique vue que ses murs offrent sur la confluence de la Save et du Danube au soleil baissant. 

 

 

La forteresse de Belgrade  -  Kalemegdan, 

 

"kalemeydan" terme turc signifiant Esplanade ou Place de la forteresse ou de la citadelle

 

 

Panorama de la forteresse:

au confluent de la Save et du Danube, intérieur de la forteresse, murs extérieurs au coucher du soleil, autres perspectives dont une vue sur la statue de la Victoire et la forteresse vue du Danube

les deux premières photos sont miennes. 21 mai 2023 

autres des sites tripadvisor, ideozvoyages, tresorsdumonde, pixabay, getyourguide et tourmag

 

 (de Wiki, sous "forteresse de Belgrade")

L'actuelle ville de Belgrade s'est développée autour de la forteresse ; construite au début du ier siècle avec des murs en terre, elle est devenue un castrum romain au iie siècle et fut un château byzantin du vie au xiie siècle ; elle fut la capitale fortifiée du Despotat de Serbie du xiiie au xve siècle et fut occupée par les Autrichiens aux xviie et xviiie siècles. Elle constitue aujourd'hui un des hauts lieux culturels et historiques du parc de Kalemegdan et, plus généralement, de la capitale serbe.

...

La forteresse est constituée de deux parties : la forteresse haute, située sur un plateau, qui comprend l'ancien castrum romain et le château du despote byzantin et qui, plus tard, possédait des pièces d'artillerie orientées vers le sud et vers l'est, et la forteresse basse, qui comprend les ruines du palais du roi Milutin et qui orientait son artillerie vers l'est.

...

Importance stratégique[modifier | modifier le code]

La forteresse de Belgrade est située à la frontière géographique entre la plaine pannonienne et la péninsule des Balkans, ce qui, dans l'Antiquité, lui a donné un rôle stratégique important. Elle se trouvait au carrefour de la via Militaris qui conduisait jusqu'à Constantinople et de la Via Egnatia qui, depuis Thessalonique, pénétrait à l'intérieur du continent. La Save et le Danube constituaient de voies fluviales de premier plan.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Vestige de mur romain

Une première localité a été fondée au iiie siècle av. J.-C. par la tribu celte des Scordisques. Plus tard, la ville-forteresse a été conquise par les Romains et a pris le nom de Singidunum ; cette ville était située à la frontière militaire entre l’Empire romain et l’Europe centrale, à l'époque considérée comme barbare. Singidunum a été défendue par la Legio IV Flavia Felix, qui établit un castrum sur la colline de l'actuel parc de Kalmegdan. Entre 378 et 441 apr. J.-C., le camp romain a été à plusieurs reprises détruit lors des invasions des Goths et des Huns. Selon la légende, la tombe d'Attila se trouverait au confluent de la Save et du Danube. En 476, Belgrade devint une nouvelle fois une limite entre des empires : Empire romain d'Occident, l'Empire byzantin et l'État slave des Avars au nord. L'empereur byzantin Justinien reconstruisit la forteresse aux environs de 535.

...

Au centre de la forteresse haute se dresse le turbe du grand vizir Damad Ali-pacha (voir ci-bas); ce monument funéraire a été construit en 1784 sur la tombe du muhafiz (commandant de forteresse) Ismet Mehmed-pacha et constitue un des meilleurs exemples d'architecture ottomane à Belgrade ; les commandants turcs de la forteresse Selim Pacha et Hasan Pacha y ont été enterrés respectivement en 1847 et 1850.

La Porte du roi

À la fin du xviie siècle, un pont fut construit, permettant d'accéder à la Porte du roi ou Porte de l'ouest (Kralj kapija ou Zapadna kapija), franchissant de sa hauteur la fontaine romaine. La Porte de Defterdar (Defterderova kapija), quant à elle, qui permet de relier la forteresse haute et la forteresse basse, a pris son aspect actuel au xviiie siècle ; près de cette porte se trouve la fontaine de Mehmed Pacha Sokolović (1567) (voir ci-bas). Le voyageur ottoman du xviie siècle Evliya Çelebi rapporte l'inscription qui ornait la fontaine : « Approche-toi, ô bey, si tu souhaites boire de la richesse céleste » ; pendant la reconstruction autrichienne de la forteresse, entre 1717 et 1739, la fontaine a été condamnée ; elle a de nouveau jailli pour la première fois en 1938."

de Wiki, sous "forteresse de Belgrade", de g. à dr.:

clocher de l'église Ste-Parascève; tour Jaksic; fontaine du pacha Mehmed Sokolovic; turbeh du Grand Vizir Damad Ali-Pacha, tous deux présentés dans les paragraphes ci-dessus.

  • "turbe ou turbeh": mausolée islamique indépendant, fréquent en Anatolie et en Arménie, et ayant la forme d'une haute tour à la toiture conique. (Larousse en ligne)

 

 

Et nous avons rejoint l'Europe pour un dîner tardif, tout en quittant Belgrade dont la convivialité du fleuve, pour une Nord-Américaine, est d'un charme fou. Ici, au coucher du soleil.

 

Aparté

Avec le recul, il m'apparaît que les deux premiers jours d'excursion furent plus ou moins réussis.

En effet, les jours suivants, lorsque nos guides locaux furent plus informatifs et plus loquaces envers le groupe qu'envers quelques voyageurs-euses particuliers qui s'adressaient à eux, on a pu apprécier bien davantage ce qu'on voyait et visitait.

Pour pallier à ce type de manquement des guides locaux, je suggère que, la veille au soir d'une excursion terrestre:

  • nous soyons brièvement renseignés sur ce que nous allons visiter le lendemain, et que
  • les guides locaux mettent en valeur et fassent briller de tous leurs feux les attraits ethniques et culturels de leur ville de même que le caractère épique extraordinaire de l'histoire de leurs pays respectifs.

Les trois prochains guides locaux seront beaucoup mieux, à mon sens.

 

Je l'ai déjà souligné plus haut, la navigation fut très agréable: douce, agrémentée de paysages naturels, de villages épars ici et là.

La nourriture, cruciale en voyage, parfaite à mon sens: légère, très bien présentée et assez variée, sur une table, et ça compte pour tout le monde, assez grande pour 8 personnes et si bien montée dans une vaste salle bordée de hublots. 

L'encadrement de la croisière et des croisiéristes: de la part de la cheffe de bord, une grande jeune femme blonde, très bien, collaboratrice et responsable à mon avis, des employées, un encadrement correct, sans plus. 

 

Ainsi, au global je donne à ce forfait croisière sur le Danube, de Budapest au delta du Danube, 4,2 sur 5

 

Le détail de cette évaluation est:

Croisière elle-même, 5 sur 5, top agréable

le Bateau, 4 sur 5 (dimensions, nombre de passagers, salle à manger, salon, et pont soleil, 5 sur 5, cabine, 4 sur 5, on s'est mis                                                                                                                                                d'accord à cause du rideau de douche)

Nourriture, 5 sur 5, varié et léger

les Excursions à terre, 4 sur 5 (choix des sites 5 sur 5, guides locaux, 3 sur 5 à cause des 2 premiers)

l'Équipe d'encadrement et d'animation, 3 sur 5 (choix d'activités à bord, 3 sur 5, encadrement lors des excursions 2 sur 5, soutien et service à bord, 4 sur 5) 

 

 

Sur cette carte, vous pouvez repérer les Portes de fer, "Portile de Fier", et le reste du voyage sur le Danube jusqu'au delta du fleuve aboutissant dans la Mer noire en Roumanie.

Je joins aussi le lien qui vous permettra d'agrandir la carte pour mieux discerner la section voulue.

 

 

Cours  du Danube en Europe centrale vers l'Europe de l'Est

tiré de Wikimedia.org

  

Les Portes de fer (Danube)

 

Note: appellation qui vient du fait qu'autrefois, dans l'Antiquité, les Romains avaient rendu une chaîne de fer entre les deux rives du Danube au niveau de ... pour empêcher les bateaux étrangers de le remonter, ou de le descendre sans doute.

 

 

Maintenant, d'ici, je vois, comme sur une toile, une femme de dos, en contrejour d'une porte fenêtre ouverte, les cheveux sur les épaules dans une robe de nuit myosotis, les bras le long du corps, debout devant la masse sombre qui occupait toute la porte fenêtre... 

 

En ouvrant l'oeil, je voyais complètement sur la droite de ma porte-fenêtre une vive lueur jaune pâle... puis, qui s'amenuisait pour se fondre dans la masse sombre qui, autrement, occupait toute la porte fenêtre. Doutant de ce que je voyais, je clignai des yeux. En m'assoyant au bord du lit, je constatai que je ne dormais pas. Je tendis la main pour saisir mes lunettes laissées de l'autre côté du lit avant de m'endormir, me levai et vis 3 h 25. AM. Je me tenais debout devant ma porte-fenêtre ouverte, incrédule, et contemplai quelques secondes la masse sombre, la falaise de roche devant moi, en tentant d'évaluer sa distance. Je ne sais pas... 50, 100 pieds? Quelques secondes encore, je regardai, écoutai la rumeur des moteurs de la coque avant qui grondaient et me rassurait. Je me recouchai pour, peut-être, sombrer dans mes rêves. Et non pas dans mon rêve du Danube... et de ses Portes de fer.  

 

 

Il était 5 h 30 lorsque je montai sur le pont. 

Les Portes de fer. Pas le moment de dormir.

J'avais systématiquement éliminé les croisières qui ne les passaient pas. Alors, elles étaient là. Ici.

C'était le moment. Pas question de les manquer. 

 

L'aube se résorbait dans le froid humide du début de la matinée. J'avais prévu: j'étais confortablement habillée, le téléphone cellulaire à la main, prête à voir, à photographier et à filmer tout ce qui devait et pouvait l'être.  

mes photos. 22 mai 2023

 

(de Wiki, sous "Portes de fer")

"À cet endroit, le fleuve sépare les Carpates au nord, en Roumanie, des Balkans au sud, en Serbie. Le défilé a une longueur de 135 km ; il débute à Baziaș et s’achève à Drobeta-Turnu Severin. Un autre port important, Orșova, se trouve sur le parcours. La largeur du fleuve y varie de 2 km à moins de 150 m par endroits.

...

C’est sur la rive serbe des Portes de Fer, à Lepenski Vir (en roumain Vârtejul Teiului) que se trouvent les traces archéologiques de l’un des plus anciens villages sédentaires d’Europe, datant du Mésolithique, puis du Néolithique.

Sur la rive serbe également, on peut voir la Table de Trajan (en serbe Трајанова табла : Trajanova tabla ; en roumain Tabula lui Traian), une inscription latine dédiée à l’empereur Trajan, gravée sur une paroi rocheuse spécialement taillée qui se trouve aujourd’hui intégrée, avec d’autres vestiges de la même époque (voie romaine et restes du pont sur le Danube) dans le parc national de Đerdap, près de Kladovo. Elle commémore l’expédition menée par Trajan en 100-103 contre les Daces, au nord du Danube, un épisode important de l’histoire de la Roumanie. Il fit tracer une route militaire depuis Belgrade, passant à flanc de montagne sur la rive droite des Portes de Fer et atteignant une zone plus plate où l’empereur fit construire par son ingénieur Apollodore de Damas un pont par-dessus le fleuve (ce qui est immortalisé par les bas-reliefs de la colonne Trajane). Trajan fit aussi draguer un chenal navigable dans cette partie du fleuve dont les rapides étaient réputés infranchissables.

Durant des siècles, ce défilé, dont l’entrée est gardée par la forteresse de Golubac, a été une frontière des empires romaingrecbulgareserbe et turc : le premier y a laissé les langues roumaines, le deuxième la religion chrétienne orthodoxe, les suivants les langues slaves, la dernière, des forteresses et une bourgade fortifiée peuplée de Turcs sur une île : Ada Kaleh (« île fortifiée » en turc), qui fut submergée en 1970 par le lac de retenue du barrage des Portes de Fer.

Au nord du défilé et parfois par le fleuve lui-même passèrent maintes invasions : CeltesHunsGermainsAvarsMagyarsTatars et bien d’autres, avant que des principautés vassales de la Hongrie, puis des Turcs, ne s’y établissent (Transylvanie et Valachie).

Le défilé est la frontière internationale entre Serbie et Roumanie depuis 1878."

...

Le site est évoqué brièvement par Jules Verne dans son roman Le Pilote du Danube, dans les termes suivants :

« Les Portes de Fer, ce défilé fameux bordé de murailles verticales de quatre cents mètres, où le Danube se précipite et se brise avec fureur contre les blocs dont son lit est semé2. » 

forteresse de Golubac, à l'entrée des Portes de fer, côté serbe (Wiki); aquarelle de Fritz Lach; défilé de Gornja Kissura; défilé de Cazane (de Wiki); Portes de fer (de Voyages et nature); dessin des portes de fer au 19e siècle par Charles Bigot

 

 

(tiré de Wiki, sous "parc national de Derdap")

Le parc national de Đerdap (Serbie) est particulièrement célèbre pour ses Portes de Fer, un passage grandiose à travers les pentes méridionales des Carpates.

La gorge de Đerdap s’étend sur environ 100 kilomètres de Golubac à Tekija ; elle est en fait formée de plusieurs ensembles successifs : les portes supérieures, Gornja Klisura, les portes inférieures, Dolnja Klisura (ou défilé de Kazan) ; entre ces portes, le fleuve s'élargit majestueusement.

À Gospođin Vir se trouve une des plus grandes profondeurs mesurées pour une rivière (82 m).

Les falaises du canyon de Kazan s’élèvent à 300 m, tandis que le fleuve, qui, à certains endroits, peut atteindre 2 km, se rétrécit pour ne plus faire que 150 m mètres de large.

...

Le parc national de Đerdap conserve également d’importants vestiges témoignant de l’activité et de l’histoire des Hommes. Lepenski Vir est un site archéologique qui témoigne de la présence humaine dès le Néolithique. Outre la forteresse de Golubac, on y trouve les vestiges de constructions datant de l’empereur Trajan, dont la célèbre Table de Trajan (Tabula Trajana).

 

La Table de Trajan, Tabula  Trajana

ma photo. 22 mai 2023

Texte de la Tabula Trajana 

Traduction proposée :

     "L'empereur César, fils du divin Nerva,

Nerva Traianus Augustus, vainqueur des Germains,
grand pontife, investi quatre fois de la puissance tribunitienne,
père de la patrie, consul pour la troisième fois,
a entaillé les montagnes et placé des poutres
de soutènement pour la réfection de cette route." (de Wiki, sous "Table de Trajan")

Le pont de Trajan (image tiré de Wiki sous "Table de Trajan")

...pont romain, situé sur le cours inférieur du Danube, à l'est des Portes de Fer, près des villes modernes de Drobeta-Turnu Severin en Roumanie et Kladovo en Serbie.

Le pont a été construit par l'architecte syrien Apollodore de Damas pour le déploiement de troupes romaines dans les guerres daciques en 105Pendant plus d'un millier d'années, il a été le plus long pont du monde.

Structure[modifier | modifier le code]

C'est un pont mixte à arcs segmentaires, dont les piles de maçonnerie supportent des arcs et un tablier en charpente, avec des travées de 57 m, pour une longueur totale de 1 135 m, une hauteur de 45 m et une largeur de 20 m.

Remarque personnelle: Est-ce vraiment de la maçonnerie au bas des arcs de charpente? Je vois des queues d'arronde jusqu'à ras l'eau et des lignes de séparation de ce qui m'apparaît être de massives poutres de bois à la base des arcs . C'est vrai qu'il est plus vraisemblable que ce soit de la maçonnerie, s'ils en connaissaient des résistantes à l'eau, des bases de piliers en bois dans l'eau étant quasi invraisemblables.

Vestiges du pont[modifier | modifier le code]

Durant le Moyen Âge, le commerce et les échanges baissent entre les deux rives.

Le pont cesse d'être utilisé vers 1250, à la suite de nombreux effondrements. Vétuste, le pont n'était pas entretenu durant tout le Moyen Âge[réf. nécessaire]. Vers 1500, avec l'avènement de l'Empire ottoman, les Turcs décident de ne pas restaurer le pont, et détruisent les parties qui ne sont pas effondrées, pour laisser passer de grands navires de guerre.

Plusieurs piles du pont de Trajan subsistent sur les deux rives. Côté roumain, les vestiges du pont voisinent avec ceux du camp romain, à proximité de l'actuel musée de Drobeta.

Sur la rive serbe, les vestiges des piles se trouvent aujourd'hui intégrés, comme la Table de Trajan et des vestiges de la voie romaine établie par l'empereur Trajan, dans le parc national de Đerdap.

 Vestiges des piles du pont de Trajan
.

 

Mise en valeur des vestiges.

L'ensemble des vestiges est aujourd'hui intégré au parc national de Đerdap, qui préserve aussi la faune et la flore locales. La table est donc exposée au-dessus d'un lac artificiel.

Du pont de Trajan, une vingtaine de piles ont été retrouvées : on peut voir celles qui sont les plus proches de la rive.

L'ensemble est d'un grand intérêt historique et touristique." (de Wiki, sous "Table de Trajan")

Puis, après les Portes de fer, sur les rives du Danube,

Sculpture géante[modifier | modifier le code]  (de Wiki, sous "Portes de fer")

Approximativement en face de la Table Trajane, près d’Orșova, dans la vallée d’un affluent côté roumain, le millionnaire protochroniste Iosif Drăgan, inspiré par les œuvres du mont Rushmore aux États-Unis, fit sculpter en 1994 dans la roche une tête de 55 m de haut du dernier roi daceDécébale1.

Voyez:

Décébale sur Danube (du site rivagesdumonde)

 

Mais qui est donc ce roi Dace qui a inspiré un tel hommage? 

Décébale (tiré de Wikipedia, sous "Décébale")

"Après la mort du grand roi Burebista en 44 av. J.-C., la Dacie (grosso modo la Roumanie actuelle) est partagée entre quatre ou cinq petits royaumes. Cette situation se poursuit jusqu'à ce qu'un certain Diurpaneus tente de consolider le cœur de la Dacie autour de Sarmizégétuse, qui se trouve dans l'actuel județ de Hunedoara en Roumanie. Il réorganise l'armée dace, et en 85, les Daces commencent à attaquer la province romaine fortifiée de Mésie, au sud du Danube

En 87, Diurpaneus parvient à réunir les différentes parties de la Dacie en faisant alliance avec Parorus, prince des Parthes, ainsi qu'avec les Sarmates et les Chattes1.

...

Après le long siège (en) de Sarmizegetusa en 106, et de multiples combats, les Romains conquièrent finalement la Dacie. Selon Dion Cassius (68, 14, 3), Décébale, son armée battue, se suicide pour ne pas finir esclave ou, comme Vercingétorix à Rome, dans un cachot. Il est possible, selon Nicolae Iorga, qu'il y ait été forcé par ses propres vice-rois (les chefs des diverses tribus), pour les avoir menés à la défaite et dans le contexte d'une reddition et de négociations en cours, d'autant que la monarchie n'était pas unitaire chez les Daces et que Diurpaneus/Décébale, comme son prédécesseur Burebista, ne les avait coalisés qu'à grand-peine et souvent en leur forçant la main.Suicide de Décébale, sur la colonne Trajane.

L'intérêt des Daces pour la Mésie (qui avait appartenu, avant la conquête romaine, au royaume de Burebista), consistait surtout à s'emparer des arsenaux et des bateaux romains ; celui des Romains pour la Dacie s'explique surtout par les mines de sel et la présence de riches filons d'or dans les montagnes d'Alburnus maior et d'Ampelum."

 

Quelle histoire, que ce Danube! 

 

Le temps est si beau, poursuivons notre croisière.

mes photos. 22 mai 2023

 

J'imagine que c'est ici que nous avons passé une écluse, au barrage de Drobeta-Turnu? J'imagine que oui: je ne vois pas où ailleurs. Ça n'a pas été long: environ 15, 20 minutes.

(tiré de Wiki, sous "Portes de fer")

"Aménagements hydroélectriques[modifier | modifier le code] dont une photo est incluse dans le diaporama qui suit

La construction du barrage roumano-yougoslave de Kladovo-Drobeta-Turnu Severin s'est étalée de 1963 à 1972. On chercha alors les meilleures solutions pour préserver les vestiges - romains et autres - qui allaient être irrémédiablement noyés sous les eaux de l'immense lac de retenue, et notamment la Table de Trajan qui est l'un des symboles de la latinité de la Roumanie (la région aux alentours concentre la minorité Roumaine de Serbie).

 

Avant la construction du barrage, les eaux du Danube affleuraient déjà la Table de Trajan et les restes de la voie romaine. Il fut donc décidé de découper la table, avec toute la roche qui l'entoure, et de la remonter 50 m plus haut, de manière à la rendre visible depuis le fleuve.

 

 

Une fois passées les fameuses Portes de fer et les émotions suscitées, nous nous sommes amarrés, en début de soirée, à un rivage isolé de Roumanie, situé dans la localité d'Oltenita (prononcé Olténitsa), qui  jouxtait une structure de métal peinte en bleu pâle affichant en grosses lettres "Capitania". C'était, comment dire, bucolique et inusité. Et j'adore tout ce qui est étonnant.

Sur le rivage, s'étendait une large route déserte qui bordait une seule maison que je trouvai magnifique et qui, autrefois, avait eu son importance en tant que Maison des douanes du port fluvial d'Oltenita.

J'étais certaine d'avoir pris des photos de cet endroit où nous sommes restés amarrés plusieurs heures, mais je les trouve pas. Peut-être pas prises ou alors malencontreusement effacées de mon cell.

Finalement, j'ai trouvé sur le Web une image de la capitainerie... et finalement encore, une de cette vaste maison, quoique prise sans doute il y a des années, car elle n'est pas comme dans mon souvenir où, toute grise palôte sous les arbres matures qui bordaient la route, agrémentée de hautes fenêtres encadrées de vert tendre et d'une large porte d'entrée ancienne toute vitrée, elle paraissait si romantique.

 

                                                                                       du site superostmk.live                                                            du site flickr.com

 

Comme on attendait, je ne sais quoi, j'ai demandé et obtenu la permission de descendre à terre pour une petite marche qui ne devait pas se prolonger. Et pour cause, puisqu'après avoir admiré la belle demeure, et atteint le coin de la rue, je fus repérée par deux gros chiens qui se mirent à japper après moi. Je ne voulus pas prendre de chance et fus de retour au bateau plus vite qu'attendue.

 

Puis les autocars vinrent nous cueillir. Juste en sortant de notre route rupestre, notre guide locale nous fit remarquer au haut de ce qui ressemblait bien à un ancien poteau de téléphone, un large nid de brindilles grises habité par une cigogne. Une cigogne qui décollerait bientôt de son nid emportant son petit avec elle, dans un grand fichu blanc! 

 

Au bout de cet autre voyage en autocar, on aperçut, parmi de petits monts, Veliko Tarnovo en Bulgarie. 

 

 

la Bulgarie

 

carte tiré du site 

 

Deux propositions musicales: la première traditionnelle et folklorique - car j'ai peine à m'aventurer en musique contemporaine dans cette région du monde - en même temps que conviviale et joyeuse;

la seconde, quoique moins mystique que les chants arméniens présentés auparavant au sujet de l'orthodoxie religieuse, est classique et millénaire. Appréciez...

 

 

Veliko Tarnovo, capitale des rois bulgares au 14è siècle

 

3 premières photos sont les miennes; les autres du site Wikipedia. 23 mai 2023

 

Déjà à l'heure du midi, CroisiEurope nous offrait le lunch - si j'ai bien cherché et trouvé - à l'hôtel The Hill de Veliko Tarnovo dont la salle à manger offrait une vue non seulement sur la rivière Yantra mais aussi et surtout sur la forteresse que nous allions visiter après le dîner 3 services dans une salle à manger toute vitrée. Voyez mon vidéo.

Puis on nous emmena explorer la forteresse du mont Tsarevets. Notre guide, fière du patrimoine de ce site, a été éloquente et soucieuse de nous bien instruire sur cette forteresse tellement bien située.

 

La colline Tsarevets et sa forteresse, diaporama

mes photos sauf la 1ère et les 2 dernières: costumes traditionnels de femmes de Tarnovo, tiré de Pinterest. 23 mai 2023

 

Histoire[modifier | modifier le code]

La première preuve de la présence humaine sur la colline date du IIe millénaire av. J.-C. Au vie siècle, face à la première vague d'invasions barbares avares et slaves (576-586) en Dacie, la cité antique de Nicopolis ad Istrum (qui se situe à 20 kilomètres au nord de Veliko Tarnovo) est démantelée puis évacuée en 5862 au profit d'une ville byzantine, identifiée comme Zikideva3, construite vers la fin du ve siècle sur le mont Tsarevets qui offre un meilleur refuge à la population.

En 614, les cités byzantines de Dacie doivent faire face à une nouvelle vague d'invasions avares et slaves, celle-ci met un terme à la présence de Byzance, dont les armées se retirent, dans la région. Isolée de l'empire Zikideva, elle entame son déclin jusqu'à ce qu'on perde sa trace un siècle plus tard4.

La construction de la forteresse bulgare fut commencée au xiie siècle et correspond au standard de l'époque dans les Balkans, de par sa construction qui tire avantage du relief, dans le cas présent un éperon rocheux qui entoure une grande partie de la colline.

Tsarevets devient le complexe fortifié le plus important de Bulgarie après la rébellion valaque-bulgare et la mise en place du Second Empire bulgare qui a pour capitale Veliko Tarnovo, souvent comparée à Rome et Constantinople pour sa magnificence. En 1393, la forteresse fut assiégée par les forces ottomanes pendant trois mois avant d'être finalement conquise et brûlée le 17 juillet, ce qui marqua la chute de l'Empire bulgare.

La forteresse dispose de trois entrées, l'entrée principale se situe dans la partie orientale de la colline. Le complexe du château se situe en son centre, entouré par un rempart interne en pierre, disposant de deux tours de combat et de deux entrées Nord et Sud. Il se compose d'une salle du trône, de l'église du château et de la chambre du roi.

Les travaux de restauration de la forteresse ont débuté en 1930 et se sont achevés en 1981 pour le 1 300e anniversaire de la mise en place de l'État bulgare.

Les rois PetarAsenKaloyan et Ivan Asen II y ont vécu. (tiré de Wiki sous "Forteresse Tsarevets")

 

Puis on nous invita à parcourir la rue des artisans de Veliko, ce que nous avons fait jusqu'à sa jonction avec une grande rue achalandée. J'ai alors rebroussé chemin avec l'idée d'acheter quelque chose en souvenir. Je ne m'étais pas établi un gros budget, mais tout de même, je voulais revenir avec quelques objets souvenir faciles à transporter. Après avoir regardé attentivement quelques boutiques, je m'arrêtai sur des assiettes artisanales en bois gravé et peint dans une des premières boutiques rencontrées et j'en achetai une représentant des danseurs bulgares en costume traditionnel. Rien de très original mais quelque chose de très joli. 

 

Suite à ce diaporama, la suite de ce voyage en Bulgarie jusqu'à la Mer noire se trouvera sur mon site sportdecrosse.jimdofree.com, onglet Croisière sur le Danube, 2è partie 

 

ruelle des artisans, Veliko Tarnovo

mes photos. 23 mai 2023