FBI

Je le mentionnais dans le commentaire précédent intitulé "zones grises", il y a une semaine ou 10 jours, sur la suggestion faite par l'animateur de Fox concernant la précédente mention d'une ingérence iranienne dans les campagnes électorales américaines, l'invité - dont je voudrais bien me souvenir du nom - répliqua qu'il n'y avait pas ou peu d'indications d'une ingérence iranienne dans les élections américaines courantes, un commentaire semblable à celui fait l'an dernier concernant un événement impliquant une présumée ingérence russe, cela sans impliquer les nombreuses autres mentions concernant de présumées ingérences russes dont on n'a jamais su, entre autres choses, si les Services secrets américains les présumaient individuelles corporatives ou étatiques.

Cela dit, aujourd'hui même, ce matin, un représentant du FBI a déclaré au même animateur de Fox que l'ingérence iranienne avait été démontrée, cela, en l'affirmant... seulement. O-oh!  Les Américains, de par leur scepticisme affiché surtout envers le FBI, n'ont-ils pas déjà démontré qu'ils-elles n'avaient pas de poignée dans le dos? 

En effet, le problème concernant ces allégations d'ingérence étrangère et leurs vérifications est qu'elles ne présentent jamais de démonstrations probantes au public. Bien sûr, on nous dira qu'on ne peut pas tout révéler. Peut-être pas tout mais de là à simplement affirmer que cela a eu lieu et a été vérifié sans en apporter aucune démonstration, il y a un fossé aisément franchi par ces institutions redevables seulement au politique en collaborant à certains moments à infléchir l'opinion publique dans le sens souhaité par ce dernier, et aucunement redevable au public américain. Une opacité qui devrait être intolérable dans la "plus grande démocratie du monde" dans laquelle on a souvent l'impression de devoir "Croire" dans le sens religieux du terme, sans voir ni constater quoi que ce soit par soi-même.

 

Et ce que l'on ne comprend pas ici, chez nous, parce que l'on est centrés sur les manières, les paroles et surtout le ton, c'est l'appréciation qu'ont 50% des Américains de Donald Trump qu'ils perçoivent comme engagé et transparent - il improvise, dit tout et n'importe quoi, est régulièrement disgracieux dans ses discours - et qu'ils estiment en tant qu'homme d'affaires président d'une importante corporation. 

Ma compréhension est que ces Américains le distinguent de tous les autres qui se cachent derrière leurs corporations et leur richesse pour tirer les ficelles dans les coulisses et influencer la politique américaine. Peut-être n'est-ce pas une raison suffisante pour briguer la présidence américaine mais voilà pourquoi, chers concitoyens-nes, les Américains ont jusqu'à présent acclamé Donald Trump. Car, oui, il se distingue par ce comportement décrié par les Démocrates américains et plusieurs de nos commentateurs politiques, directeurs-trices d'organismes et même de nos journalistes chez nous, Démocrates américains et récemment par le président Biden lui-même qui font tout, au cours de cette campagne électorale, pour descendre l'ex-président Trump en flammes, notamment, bien sûr, par des procès de toutes sortes, justifiés ou pas - les Démocrates s'en fichent - pour toutes sortes de motifs, incluant ceux pour lesquels les précédents présidents n'ont pas été accusés, comme la possession de documents d'archives de la part de George Bush et de Joe Biden lui-même.

Spectacle désolant si on ne le lit pas au premier niveau, celui des discours proclamés par des individus influents et bien placés.