"Deep State." L'État profond et les élus

Qu,est-ce que les gens entendent par "Deep State"? Et qui sont les gens qui utilisent ce concept et pour quelles-s raison-s?

Sans avoir lu là-dessus, ma compréhension est que les gens qui utilisent ce concept - je ne sais pas qui ils sont et dans quelles sociétés ou catégories de société ils se situent - pensent aux lobbys dont on a pu dernièrement constater l'influence dans leur capacité à faire congédier plusieurs rectrices d'universités par une commission du Congrès américain, aux tireurs de ficelles au niveau décisionnel de l'État, essentiellement ceux dont on ne connait pas les interventions ni les argumentaires ni les intérêts divers, etc. Peut-être pensent-ils aux présidents de corporations nationales ou étrangères, aux Services secrets dont on ne connait rien, ni les méthodes de travail, ni les pratiques, même pas leur pouvoir sur l'Exécutif, au FBI en qui on dit que les Américains n'ont pas tellement confiance, à la très secrète CIA. Sans oublier le prééminent Pentagone américain, un influenceur assez transparent sur les médias. Déterminant en temps de guerre, le Pentagone pourrait disparaître - quelle économie! - si ces dernières n'existaient pas, une disparition que les Américains auraient bien de la peine à accepter vu que cette institution collabore à confirmer l'idée qu'ils aiment se faire d'eux-mêmes. 

 

 

 Ajout du 24 août 2024

Ne jamais sous-estimer l'apport de Wikipidia qui supplée à notre ignorance géopolitique à tous - incluant et surtout celle des journalistes en Amérique - et dont le contenu est référencé par exigence des administrateurs-trices. Ci-bas, à ma relative surprise on y trouve un contenu tout à fait intéressant sous "état profond " dont le concept serait apparu en Turquie il y a déjà belle lurette. pour y évoluer là-bas avant de migrer en Occident. D'ailleurs à propos de l'Occident, on y découvre que plusieurs personnages auteurs politiques ou autres y ont parfois recours pour définir certaines situations, notamment Emmanuel Macron en 2017: " Le concept d'État profond est également utilisé en France par certains hommes politiques. En Emmanuel Macron y recourt à deux reprises à propos des obstacles que rencontre sa politique de rapprochement avec la Russie, et la rédaction de communiqués du sommet du G7, ajoutant qu’il ne voulait pas être « l’otage de gens qui négocient pour moi » 

 

de même que par un auteur américain au sujet de l'échec du président Obama dans son projet de fermer Guantanamo 

"Le professeur Michael J. Glennon, de l’université Tufts, mentionne en 2013 comme exemple de ce pouvoir l’échec d’Obama à fermer le camp de Guantánamo."