Mon plus grand Wo-o-o-W ! J'ai ado-o-o-ré.
Français, Françaises, Comité des Jeux, c'était... fa-bu-leux.
Le Comité olympique français a voulu se démarquer et en mettre plein la vue... Pari risqué... Paris réussi.
Époustouflant! Magistral! Désopilant! Irrévérencieux! Créatif et Grandiose.
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J'ai beauoup aimé... presque tout: le mystérieux personnage en redingote de velours noir coiffé d'une écharpe de soie et de dentelle blanche caracolant sur les toits des palais bordant la Seine, les danseurs sur le quai de la Seine décoré de feuilles d'or, la présentation incroyablement assumée de l'aspect sanglant et républicain de la Révolution française, le banquet de mode fastueux, osé et très inclusif sur un des ponts de Paris, le chanteur s'y prélassant dans son costume d'Adam tout en préconisant de façon très à-propos la nudité comme remède à notre époque guerrière et intrépide, l'illumination pleine d'artifices de la passerelle menant à la Conciergerie par le personnage portant la torche olympique, la musique française, parfois déjantée, accompagnant le défilé des bateaux portant les athlètes au plus grand plaisir de tous et toutes, le radeau tout noir glissant au milieu de la Seine au son du Imagine de John Lennon porté par la voix frêle de... , le parcours des athlètes sur leurs bateaux-mouches défilant devant diverses majestueuses têtes de femmes tirées de tableaux célèbres du Louvre émergeant à la surface de l'eau, les plateformes représentant les jardins de Versailles sur lesquelles ont pu très peu performer - à cause de la pluie incessante - d'agiles sportifs en habits de Pierrot blancs lisérés de noir, Le cheval mécanique lancé au grand galop à la nuit tombée sur la Seine... spectaculaire et si symbolique: ardeur, force et courage et pourquoi pas, compétition. Finalement, la vasque olympique allumée au bas d'une montgolfière - inventée par un Français? - le choeur bien pourvu de voix masculines, parfait pour entonner l'hymne des Jeux, et puis... Céline qui, du 1er étage de la tour Eiffel, a magistralement interprété l'Hymne à l'amour d'Édith Piaf.
C'était long et pas encore assez...
Quant aux critiques qui ont suivi, ce que j'en pense est que c'était un spectacle créatif qui s'est inspiré de ce qui a été ou de ce qui est toujours prévalent dans la société française.
Oui, si la majestueuse table de banquet disparate se voulait une parodie de la Dernière Scène de Jésus-Christ, ce que je n'ai pas discerné du tout sur le moment, c'était irrévérencieux.
Bon. Il ne faut pas avoir avalé un manche à balai - expression de mon père - pour assister à pareille oeuvre de création époustouflante.
Quanr à cette mise en scène, personnellement, je l'avais plutôt associé au Bal en blanc célébré chaque année à Montréal et ailleurs dans les grandes villes du monde, banquet VIP au cours duquel un dîner à je ne sais combien de services est servi à des convives vêtus de blanc de pied en cap. dans un endroit inusité et différent de la ville à chaque édition.