La "pensée perverse", au sens psychiatrique du terme, dans nos sociétés

En controverse, il y a souvent quelqu'un qui, à tort ou à raison, prête des pensées et des intentions. Dans la situation présente des manifestations étudiantes pour les Palestiniens qui, a-t-on besoin de le rappeler, se font massacrer en masse sur leurs terres ancestrales, le motif est si bon et si généreux de la part d'étudiants privilégiés, comme ils disent, qui prennent des risques et passent du temps pour défendre leurs valeurs humanitaires, que quelqu'un qui ose, dans ces circonstances, leur prêter des calculs narcissiques et égocentriques en prônant que ce qu'ils veulent au fond, c'est affronter la police dans une lutte de pouvoir narcissique est odieux et procède, à mon avis, d'une pensée intellectuellement perverse. Et cela vient d'un journaliste parlementaire s'exprimant comme analyste à l'émission de Michel Jean sur LCN.

Il faut ici observer que ces journalistes parlementaires oeuvrent dans un cadre largement pourvu d'avocats qui, eux-mêmes, sont rompus et abreuvés presqu'à chaque jour d'attitudes et d'hypothèses tordues et gratuites de cette sorte.

 

Note 2 mai: le concept de "pensée perverse" est un concept psychiatrique.