Attentat de Moscou

Devant le caractère très sommaire des informations disponibles à cette heure-ci sur nos réseaux, voici la version de midi de LC1, France.

Où cependant on revient encore, et encore, en France sur: Le Kremlin et Poutine sont derrière à peu près tout ce qui se passe de mal actuellement en Occident, affirmant sur des bases plus que douteuses, que le FSB aurait organisé cette tuerie de leurs propres ressortissants, eux qui semblent pourtant être très patriotes. 

Grande et grosse propagande en France contre Poutine et son gouvernement depuis 2022, version qu'avaient adoptée plusieurs de mes compagnons et compagnes de table lors de ma croisière du printemps dernier. 

Jamais je n'aurais cru les Français-es aussi peu sceptiques et aussi crédules devant un discours tordu et unilatéral qui présente parfois quelque fondement mais peu ou pas de preuves.

 

Ajout du 25 mars:

Puisque je devrais préciser, j'entends par "quelque fondement" une ou même des déclarations ou des faits passées dont le contexte est flou ou non précisé, mais dont le ou les liens direct-s avec les accusations actuelles ne sont pas démontrés. Ainsi, la ou les preuves, au sens rigoureux du terme, n'existent pas.

Là, je prends un exemple difficile à démontrer: le cas de l'opposant politique russe Litvinenko. Selon, l'enquête britannique, il aurait absorbé un gaz innervant mortel dans un bar de Londres en 2006. S'il est probablement raisonnable de croire, peut-être même d'accuser, quelqu'un de l'entourage du pouvoir russe, il est fort probablement excessif d'accuser précisément une personne en particulier, notamment Vladimir Poutine, quoique cette hypothèse ne soit pas exclue. En accusation, pour moi, la rigueur est de mise.  

Car, non seulement le public mérite-t-il d'être renseigné de façon fondée mais ne lui offrir qu'une seule hypothèse par biais ou par besoin de désigner le même coupable que les gens influents - de la même façon qu'entendre des gens parler contre quelqu'un en son absence - me répugne énormément et me fait réagir.