L'instrumentalisation d'allégations bien opportunes

Bon. Comme vous le savez, avant toute chose, il nous faut absolument répéter que les actes commis par le Hamas le 7 octobre dernier étaient criminels. Comme si l'histoire commençait et se terminait là. C'est bien ce que voudrait entendre le gouvernement israélien actuel. Mais voilà, non seulement cela ne s'est pas arrêté là mais la machine infernale de ce dernier s'est mise en marche le lendemain 8 octobre. Comme si elle était prête. En même temps, tentant de la justifier, cette machine de guerre, l'armée israélienne demandait aux journalistes de revoir en boucle les vidéos du 7 octobre. L'horreur pour justifier et blanchir l'horreur à venir, comme on blanchit de l'argent sale.

Et voilà que, 7 semaines plus tard, après les libérations d'otages et de prisonniers qui ont soulagé tout le monde, le gouvernement d'Israel, voulant rattraper le temps perdu pendant la trève, disent-ils, relance sa machine infernale de bombardements sur le nord, le centre et le sud de Gaza, où sont réfugiés, ou résident, 2 millions de Palestiniens. Cela en même temps, comme par hasard, que d'horribles allégations, bien opportunes, semblent à tous égards instrumentalisées: de nouvelles déclarations selon lesquelles des marques de viol et d'outrage corporels auraient été découverts non pas sur les femmes libérées lors de la trève mais sur les cadavres du 7 octobre qu'ils ont en main depuis maintenant 2 mois passé.

Pourquoi ne pas en avoir parlé avant? Et pourquoi seulement les victimes du 7 octobre auraient été agressées et pas les otages libérées qui n'en ont pas parlé du tout?

Les membres de ce gouvernement israélien sont si imbus d'eux-mêmes, comme je l'ai bien vu le 8 octobre dernier, et extrémistes qu'à la limite, je les crois capables de requérir de quelques militaires, dont le mode de vie est bien sûr l'obéissance aux ordres, de tenir de tels propos devant la presse internationale.