...je ne pense plus relater ces reportages sur la guerre Israel-Hamas qui, s'ils sont souvent captivants et éclairants, peuvent aussi être choquants par leurs points de vue complètement biaisés et leurs propos agressifs, à la limite du fanatisme, tolérés par des intervieweurs très complaisants. Et puis on se lasse...
Il y a deux jours, un autre Israélien interviewé sur Fox - que dorénavant j'ai de la peine à écouter, même le matin où est habituellement présentée une information tout à fait correcte, du moins jusqu'à 11 heures - confronté par le questionnement de l'interviewer, se lançait à l'attaque de l'Organisation des Nations-Unies et de son Secrétaire général en les qualifiant de corrompus. Sans mentionner sur quelles bases il se prononçait.
Au fait, je me demandais il y a quelque temps pourquoi, en 1947, l'ONU, en tant que représentant de nations y siégeant, avait accepté d'octroyer aux Sionistes, désireux de former l'État d'Israel, une part significative du territoire de Palestine sans négociation.
Bien sûr, il y avait la justification de l'Holocauste. Cependant, j'y ajouterais une hypothèse: Ne serait-ce pas qu'ils auraient payé pour obtenir cette faveur? Ce qui expliquerait qu'aujourd''hui cet Israélien qualifie l'ONU de corrompue.
Lisez "sarcasme" sur cette dernière hypothèse.
Et puis il y a aussi qu'aujourd'hui, en réponse à la juste question de l'animatrice de LCN qui soulevait l'insuffisance de l'arrivée d'aide humanitaires sur le territoire de Gaza hier pour expliquer le retard de la libération d'Israéliens en ce 2e jour de trève, Guillaume Lavoie de la Chaire Raoul-Dandurand qui, par ailleurs, a pu tenir des propos pertinents, à nouveau biaisé sur ce point, a affirmé que c'était la version du Hamas que seulement 137 camions de fournitures sur 200 planifiés étaient entrés à Gaza hier. Cela, alors que tous les médias, Radio-Can, CNN et même Fox, se fondent sur leurs reporters sur le terrain pour avancer ce chiffre.
L'opinion personnelle, surtout d'analystes experts, est toujours la bienvenue, mais pas sur des chiffres partagés par des reporters sur le terrain qui, eux, les jugent crédibles.