L'allusion récurrente au "complotisme", ignorance ou manque de respect

Il se trouvera des gens à faire allusion au complotisme lorsque des points de vue divergents s'expriment par rapport  au point de vue dominant qui est celui de la société et de l'État.

Lorsque j'avance que l'Europe et l'Amérique, parce que cela inclut le Canada, épousent le même point de vue face à la guerre Israel-Palestine ou Russie-Ukraine, ils n'agissent pas dans un complot, mais manifestent plutôt par là qu'ils partagent les mêmes intérêts et points de vue, ce qui est normal puisque ce sont des nations issues d'ethnies voisines depuis des millénaires. Mais épouser le même point de vue le renforce mais ne signifie pas pour autant qu'il soit juste. Il est seulement dans leurs intérêts communs, point final.

Et ce n'est pas un complot de la part de l'Occident, c'est naturel pour ces nations aux histoires partagées et aux ethnies voisines depuis la nuit des temps. 

 

D'ailleurs, l'action de comploter ne constitue-t-elle pas le partage d'un objectif, voire de moyens pour l'atteindre, entre individus, ou ici entre nations? Face à ces deux guerres, l'Occident n'a pas comploté, elle est seulement la plupart du temps du même avis et partage les mêmes intérêts.

 

Par ailleurs, les journalistes et commentateurs-trices évoquent régulièrement l'argument du complotisme pour qualifier le point de vue et le jugement défavorables de concitoyens dont ils désapprouvent les propos, soit:

  • en ne reconnaissant pas qu'eux-mêmes ne font peut-être pas bien leur travail journalistique puisque plusieurs pensent qu'ils les mésinforment, soit
  • parce que ces propos de concitoyens ne sont réellement pas pertinents à une situation, soit
  • parce que ces journalistes ou analystes ignorent complètement que ces propos peuvent être pertinents par manque de connaissances du contexte ou du sujet traités, soit qu'
  • ils tournent au ridicule, et je l'ai régulièrement observé de leur part sur LCN, et utilisent la dérision pour discréditer certaines opinions ou points de vue divergents, et peut-être absurdes, de concitoyens.