C'est démobilisés et impuissants que nous assistons au massacre des gens de Gaza - même sa section sud est bombardée - pour lesquels on devine qu'aux yeux de l'implacable président israélien, la faute a été de voter à un ;peu plus de 50% pour le Hamas aux dernières élections de 2006. Quels autres choix avaient-ils? Et puis le Hamas leur promettait d'améliorer leur difficile situation où, empilés les uns sur les autres, ils ne peuvent que survivre sous le joug d'un État d'Israel au contrôle étouffant et provocateur, d'ailleurs sans pardon, non pas envers ceux qui ont voulu leur génocide lors de la 2e Guerre mondiale mais envers des gens dont ils se sont appropriés les terres sous prétexte qu'ils en avaient besoin, ce qui est vrai, mais aussi sous celui qu'ils étaient là il y a plus de 1000 ans, avant de s'européaniser. Et pourquoi donc ne pouvaient-ils pas décemment et honorablement négocier leur retour sur leur territoire ancestral?
Si les états européens veulent actuellement minimiser le risque d'une sérieuse vague antisémite dans leurs pays respectifs qui comprend d'importantes communautés autant juive qu'arabe, les Américains, de leur côté, lorsqu'on écoute les représentants du gouvernement et les médias électroniques, semblent bel et bien, du christianisme au judaisme, appuyer les Israéliens en tant que membres d'une religion frère et prestigieuse, puisque celle du peuple de Dieu de l'Ancien Testament. Par surcroît, les Juifs américains, descendants d'immigrés juifs européens, constituent une communauté influente aux États-Unis, surtout à New York, tant par leurs connaissances académiques, leur position sociale que par leur ;pouvoir financier.
Sont-ce de bonnes raisons pour ce qui se passe à Gaza depuis 75 ans?