Le côté sombre d'Israel

Même si jamais nous n'aurions cru un groupe d'humains capables de penser et d'exécuter pareilles cruautés qui se sont par surcroît étendues dans le temps, nier l'Holocauste est absurde, et justement inhumain.

Suite à cela, en 1948, les Israéliens, avec l'accord tacite, semble-t-il, de la communauté internationale d'après-guerre, se sont installés sur leur territoire ancestral où étaient demeurés, depuis des centaines d'années, leurs frères arabes; ils les ont tassés et contenus, entre autres, sur la bande de Gaza.

Aujourd'hui, ou plutôt jusqu'à hier, Israel consentait à leur approvisionnement en eau et électricité. Consentait, puisqu'aujourd'hui cette population confinée, qui ne sait sans doute pas où se réfugier des explosions qui recommencent sur leur bande territoriale, est dans la noirceur, sans eau et sans secours pour les civils. 

Et ce n'est pas tout. Vous savez quoi? Nos gouvernements que nous croyons justes seulement parce qu'ils sont les nôtres, se servent de nous, de notre silence pour appuyer les Israéliens qui exercent, depuis leur installation sur ces territoires du Moyen-Orient, une politique territoriale inflexible, imperméable aux nombreuses tentatives de négociation proposées par les gouvernements américains successifs - sans doute inspirés par l'importante et riche diaspora juive de New York, et aux États-Unis en général - comme si l'Holocauste leur avait conférés tous les droits, y compris celui d'oppresser ceux qui sont demeurés pendant des siècles sur leur ancien territoire. 

Pourquoi cette inflexibilité après avoir subi l'Holocauste, cette absence d'empathie? Par arrogance? Parce que très armés et appuyés par les Américains, ils savent qu'ils peuvent écraser les Palestiniens n'importe quand?

Je ne vois pas d'autres raisons. Je n'en voyais pas avant d'avoir entendu dire qu'il existe une faction extrémiste de droite chez les Israéliens. Des inflexibles justement, pour lesquels il n'y a pas et n'y aura pas de compromis. Pas de deux pays, deux nations. Mais agissant comme si les Palestiniens, habitant ce territoire depuis des siècles, que dis-je, millénaires plutôt, transportés par leurs vieilles voitures crevées, accompagnés par quelques chaises et couvertures, abrités par l'incontournable poussière de leur pauvre terre, n'ont qu'à se tasser et à aller où bon leur semblera.

Ne pas dénoncer cette misère faite à ces pauvres gens est dégoûtant. Ne pas reconnaître l'origine de la révolte fondée et le désespoir d'une partie de la population devenue extrémiste est malhonnête. Profondément malhonnête. 

Voilà ce que sont devenus les Israéliens sous l'inspiration d'une faction extrémiste qui se cache derrière les portes closes au sein de leur gouvernement. Faction dont on ne nous parle pas ici, en Amérique, de sorte que nous acquiesçons par une ignorance qu'on nous impose lorsque nos gouvernements proclame le triste sort des Israéliens, ou surtout les appuie par l'envoi de millions de dollars en argent et en armes. Millions? Milliards au cours des ans, pour une guerre bien discutable qui aurait pu être évitée depuis longtemps, nonobstant l'intransigeance territoriale des Israéliens.

7 novembre

On m'a signalé que cette prise de position prise aussi tôt que le 9 octobre dernier, 2 jours après l'attaque de civils israéliens par des membres du Hamas de Gaza, semblait hâtive, surtout pour quelqu'un qui ne connaissait pas vraiment la situation politique de ce coin du monde.

À cela, je dirai qu'elle s'est imposée spontanément à moi le 8 octobre suite au visionnement d'interlocuteurs israéliens qui réagissaient avec véhémence et colère, tant vocalement que par l'éloquence de leur regard fixe, déterminé à sévir.

Ignorante de la vie des autres et de leurs besoins légitimes, la colère se faisait rage devant nos yeux.