En France, hier

Je n'en crois pas mes oreilles. En tout cas, ça ne correspond pas à mes préjugés favorables envers la politique telle que pratiquée en France. Figurez-vous qu'Élisabeth Borne, première ministre, a dénoncé les déclarations de l'opposant politique Mélenchon qui, face aux événements de la fin de semaine en Israel, déclarait hier que la violence était improductive et ne menait à rien et qu'il fallait que ces belligérants du Moyen-Orient envisagent la solution Deux pays pour deux nations, ce qui est aussi promeu par la politique américaine à cet égard.

Eh bien, il semble qu'en dehors d'accueillir favorablement cette sortie de Mme Borne comme ayant le mérite d'élever un rempart à l'encontre d'éventuelles réactions violentes de la part de ressortissants des deux nations en cause résidant en France, tous les personnages politiques français jugeraient ces propos du chef de parti Mélenchon comme étant injustifiés et quasi réactionnaires. Ouf!

Auraient-ils attrapé le virus américain d'une partisanerie unilatérale qui permet, via le déni obstiné, de tenir des propos tout à fait biaisés et dans ce cas, déraisonnables?

 

Paroles de Jean-Luc Mélenchon que j'ai eu bien de la peine à trouver comme elles sont tellement commentées mais rarement citées. Je les ai trouvées sur sa page Facebook

Toute la violence déchaînée contre Israël et à Gaza ne prouve qu'une chose : la violence ne produit et ne reproduit qu'elle-même. Horrifiés, nos pensées et notre compassion vont à toutes les populations désemparées victimes de tout cela. Le cessez-le-feu doit s'imposer. La France doit y travailler de toutes ses forces politiques et diplomatiques.
Les peuples palestinien et israélien doivent pouvoir vivre côte à côte, en paix et en sécurité. La solution existe, celle des deux Etats, conformément aux résolutions de l’ONU.