Est-ce la vérité ou la déclaration qui choque?

Je ne sais pas pour vous mais quant à moi, je suis contre ça, nommer quelqu'un, surtout sur un poste notoire, qu'on dénomme ensuite à très court terme, comme on propose de le faire pour Mme Amira Elghawaby, nommée conseillère du premier ministre Trudeau sur le sentiment antimusulman au Canada.

Car faire des déclarations jugées répréhensibles et pénibles par les gens concernés ne justifie pas, à mon avis, la répudiation de son auteur-e. En effet, si cela génère dans un premier temps des réactions négatives, même à court terme cela peut très bien avoir l'effet productif et positif suivant: personne ne voudra confirmer par son attitude ou son comportement les déclarations de Mme Elghawaby.

Sans vouloir du tout affirmer qu'elle ait raison ou pas, car je ne sais pas si les Québécois sont racistes, et encore moins dire que telle était son intention, un reproche ou une remarque bien placé-e ne peut-il pas s'avérer être un correctif des plus efficaces à court terme et même au-delà? Tout dépend des priorités de la personne qui fustige: corriger une situation ou se faire valoir, l'un s'opposant à l'autre. Et comme c'est un acte délicat, dans quel contexte l'individu le fait. 

Encore une fois, je ne dis pas que c'était son intention; je crois qu'elle s'est prononcé spontanément, dans le passé, sur la base de ce qu'on lui disait, alors qu'elle n'avait pas de poste de responsabilités mais manifestait plutôt pour les droits des musulmans en dénonçant des attitudes.