Les "dindons de la farce"

Je pense qu'il y a clairement sous-estimation de la montée des prix des épiceries. Il me semble bien faire le même type de marché qu'il y a deux ans et mon épicerie a grimpé de 25, 30%.

Si j'ai bien entendu, on peut expliquer la sous-estimation de la montée des prix dans les supermarchés, évaluée à 10%, par le fait que l'évaluation est faite sur les produits de base seulement: viande, pain, produits laitiers, etc.

Je crois avoir aussi remarqué que la montée des prix d'autres produits de consommation, parfois non nécessaires,  peut aller jusqu'à 50% par rapport aux prix précédant la pandémie où on a fermé complètement l'économie et la consommation. D'ailleurs, à l'époque, j'étais si surprise que les gouvernements décident de fermer la sacro-sainte économie de marché capitaliste.

Sans savoir quelles en seraient les conséquences, je les soupçonnais et étais contre cette fermeture des commerces et de la consommation. Maintenant, observant ses effets, je me dis que si les décideurs pouvaient, bien sûr, anticiper le manque à gagner des commerces, compagnies et autres, ils pouvaient tout aussi bien en déduire la conséquente montée des prix, peut-être importante, suite à la réouverture de ces marchés affamés, dans certains cas exsangues, en relançant les profits des entreprises aux dépens, bien sûr, et encore, des citoyens et consommateurs.

À part vouloir limiter la contagion, que pensaient nos gouvernements des conséquences d'une fermeture presque complète des marchés? En tant que responsables et experts, ils ont bien dû penser à quelque chose... ?

Et selon l'expression, qui sont les dindons de la farce ici? Je vous le demande.