Les questions de l'UPAC, de Lafrenière, de Ouellette, etc.

Sur la question de l'UPAC, Mario Dimont, à son émission, a fait la part des choses sur ce qu'a réalisé et échoué l'UPAC. Son opinion: la conserver. 

Par ailleurs, Robert Lafrenière nie avoir coulé des éléments d'enquête. Qu'en penser? Élément de réflexion: pourquoi aurait-il, en pleine commission parlementaire, l'an dernier, âprement qualifié de "bandits, les gens qui ont fait ça" si c'était lui qui l'avait fait? (lien vers l'entrevue avec Marie Maude Denis jointe ci-bas)

Deuxième point, malgré des déclarations contraires d'anciens collègues, il est possible qu'il dise la vérité lorsqu'il dit qu'il n'a pas coulé d'éléments d'enquête. Pourquoi? Parce qu'il est possible qu'il y ait collusion à l'intérieur d'un groupe avec espoir de se protéger de possibles accusations. 

Quant au député Ouellette, évidemment il a déclaré que l'UPAC devrait disparaître: c'est eux qui l'ont piégé en provoquant son déplacement impromptu en plein hiver du Salon bleu de l'Assemblée nationale jusqu'à Laurier Station. Rappelons dans le cas de M. Ouellette, parlementaire est un ancien policier de la Sûreté du Québec, qu'il est possible pour lui d'avoir joué sur deux tableaux.

Quand à l'injonction indignée du président de l'Assemblée nationale le soir de l'arrestation à Laurier Station du député Ouellette. "Accuse ou excuse", c'était protéger inconditionnellement le prestige de l'Assemblée et le caractère intouchable de ses parlementaires. Sommes-nous d'accord là-dessus? Les parlementaires sont-ils des citoyens protégés, inaccusables, car au-dessus des lois?

Qu'en pense le DPCP qui a présenté des excuses à M. Ouellette sans prendre en compte, semble-t-il, son comportement cité ci-haut, même si inadmissible en cour en tant qu'élément de preuve.