Au café, tout à l'heure, mes voisines, en discourant, rapportaient avoir lu que "lorsqu'un chef d'État ne paie pas pour ses agressions, il provoque le chaos". Tout de suite, j'ai pensé au chaos créé en Irak, en Afghanistan par les États-Unis et ailleurs dans le monde au cours des décennies. Mais voilà que je lis dans le journal que c'est le président des États-Unis lui-même qui aurait déclaré cela en parlant de Poutine...
Soulignons tout de même qu'il a livré un formidable discours sur l'état de l'Union hier soir au Congrès américain.
Quoique quelques affirmations tonnées par le président dans l'immense salon du Congrès sonnaient quelque chose comme: "Nous, peuple américain, chrétien et évangéliste, invoquons Dieu si fréquemment, nous sommes par là si près de lui, que sa volonté, nous le croyons, passe parfois par nous. Ou, peut-être, par moi, président des Amériques." Et d'ailleurs.
Note: Sylvain Coulon, directeur du Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix du CERIUM, a mentionné dans une entrevue lors du déclenchement de cette guerre d'Ukraine que les États-Unis n'avaient jamais fait l'objet de reproches par la Cour internationale de justice suite à l'invasion et au chaos jeté en Irak sous de fausses prémisses.