Hiver et confinement = films

D'abord, je parlerai d'une heureuse trouvaille de notre bibliothèque municipale, un film polonais. Oui, polonais. Rare, n'est-ce pas?

Aussi, si vous n'êtes pas trop rebutés-es par la guerre, 1939: les héros de Westerplatte relate la première bataille de la Deuxième Guerre mondiale qui a opposé une faction entière de l'armée allemande à 200 Polonais qui tenaient un petit poste de frontière.

Si vous le voulez, vous assisterez là à la réalité vécue de haut en bas, des ordres parfois insensés ou désordonnés d'un commandement affolé qui s'affronte, à la sueur de la peur, à celle de la frénésie du combat, à la fièvre de tuer pour ne pas être tué. Bref, à la réalité vécue par tant de groupes de résistants faite de misère, de courage, de sang, d'adrénaline et d'espérances improbables, jusqu'à la folle persistance qui refuse l'ordre de cesser le combat pour finalement adopter la reddition.

Tout cela pour le devoir, pour l'honneur, pour le pays. Ou pour rien du tout.

Pour son territoire, pour sa survivance, pour sa famille... ou pour Dieu. Et pas nécessairement dans cet ordre. 

 

Mais j'avais aussi loué la même semaine Mr Holmes. De prime abord plus amusant, on y découvre l'extension du personnage fictif de Sherlock Holmes âgé, très âgé, qui veille sur ses ruches dans sa campagne anglaise tout en développant une solide complicité avec le fils de sa gouvernante qui, curieux et âgé d'environ 8 ans, pousse le vieil homme à se remémorer la raison de l'abandon de son métier d'enquêteur plusieurs années auparavant. Un film charmant de la BBC.