Je ne joindrai pas le vidéo de cet événement: on ne sait pas ce qui s'est passé avant.
Très rapidement, on a parlé de discrimination raciale: recours abusif à cet argument s'il ne s'applique pas. Car invoquer cet argument, c'est ignorer que bien des Québécois ont été par le passé interpellés puis vigoureusement bousculés s'ils résistaient à l'interpellation des policiers.
Les policiers, c'est l'autorité dans l'espace public. Tellement que les "jeunes de la rue", probablement régulièrement interpellés sans respect, les surnommaient dans les années 90 "les beufs". Le font-ils encore?
En tout cas, ce qui est clair, c'est que le garçon, bousculé par terre alors qu'il sortait du Dagobert, ou plutôt ses parents n'entendent pas à rire: ils poursuivent avant même d'entendre la version des policiers.
Ce n'est peut-être pas un recours frivole à la justice mais peut-être un recours abusif, dans le sens qu'il prend pour acquise une réalité sociale bien en vogue mais pas encore avérée par l'enquête.