C'est ce qu'on dit, que l'an dernier, devant la méconnaissance du virus qui venait, on n'a pas raisonné qu'en grande généralité les clientèles vulnérables à protéger devant les infections sont les enfants et les aînés-es. Je me trompe ou cela a été et est toujours? Ainsi, il semble que nos gouvernants de Québec regardaient CNN pour y voir que COVID frappait les hôpitaux. C'est ainsi qu'on a même déplacé certains malades hospitalisés vers les CHSLD qui sont en pénurie de personnel depuis belle lurette et qui n'avaient pas d'équipements de protection, alors que personne n'était vacciné.
On a présentement tendance à questionner les consignes fournies par la Santé publique au début de la pandémie; malgré quelques errements, heureusement qu'elle était là. Car, comme à leur habitude, la référence de nos gouvernants devant toute action à prendre, c'est ce que les autres font. Comme les adeptes des médias sociaux.
Oui, c'est vrai, on peut et, souvent, on doit voir ce que les autres font sur un aspect qu'on connaît peu ou pas pour analyser, comparer en infléchissant leur solution à notre propre réalité. D'accord. Alors, pourquoi cette réaction des gouvernants donne-t-elle une impression de mimétisme? Ne serait-ce pas que le gouvernement, toujours électoraliste, soucieux de l'opinion publique et de la critique des observateurs-trices, se dit: Si on se plante en tout ou en partie, on pourra dire - comme le premier ministre vient de le dire: "Bien, on n'était pas si mal à-propos puisqu'on a fait comme aux États-Unis. On a fait comme en France. Ou comme en Suède."
Effectivement,, cela diminue la probabilité d'erreurs d'installer une solution déjà expérimentée ailleurs en Occident. Quoique, dans ce cas-ci, celui de la pandémie dans les CHSLD, comme la réalité de chaque territoire peut être et est souvent différente, se coller sans réflexion sur ce que les autres faisaient était tout à fait inapproprié, comme dans quelques autres cas problématiques, à tout le moins.