Pouvoir politique et pratique du pouvoir

Malgré que M. Trudeau n'ait pas voulu offenser les électeurs qu'ils ou elles représentent en ne précisant pas, dans les titres, qui était ministre délégué-e ou même sous-déléguée-e, les ministres à Ottawa ont été nommés-es. Diversité, parité. Fort bien.

Je ne doute pas de la bonne volonté de ces personnes. Ce qui me questionne, c'est la qualité des décideurs subalternes auxquels ils et elles se fieront, à tout le moins au début de leur mandat, et sur lesquels-les ils s'appuiront par la suite.

Car s'il est certain qu'il y a des personnes de qualité partout, c'est à dire des professionnels qui sauront dire ce qui est vrai et juste, parmi combien de gens caméléon, qui se fondent lâchement dans leur milieu, ou de gens malhonnêtes ces élus-es se retrouveront-ils? C'est la qualité de l'encadrement de certains de ces milieux de travail qui, de par mon expérience, m'inquiète.

Car dans certains d'entre eux, la politique égalitaire de l'inclusion outrancière de tous fait peur. En se prétendant démocratique, cette politique, sourde et aveugle, favorise le règne de l'esprit de compétition, de la malhonnêteté, du va-tout, et même de l'intimidation de gestionnaires justes qui craignent pour leur poste

Je parle ici de démocratisation exacerbée des milieux de travail. De nivellement par le bas.

Comme la formule le proclame, il y a PLACE à l'amélioration!