Ou il est question de modestie radiophonique

Les médias sociaux, "mainstream" et leurs intervenants étant omniprésents dans nos sociétés, je l'ai déjà souligné dans une autre chronique, il y a beaucoup de gens qui parlent de ce qu'ils ne savent pas.

Pourvus-es d'informations parcellaires, biaisées, et peut-être manipulatrices, ils-elles parlent plus ou moins à tort et à travers à des gens qui n'en savent pas plus qu'eux et ainsi qui ne peuvent rectifier le tir. Et comme on ne peut avoir de jugement que sur ce qu'on connaît, cela donne de pitres résultats en termes d'interprétation de situations complexes ou de comportements.

Je pensais ici, sans oser le préciser, à Patricia Tadros de l'émission quotidienne Première Heure de Radio-Canada - et qui par ailleurs est excellente en chronique culturelle à Québec, les autres sujets n'étant clairement pas son créneau - mais il y en a tellement d'autres sur les ondes radiophoniques privées. 

Si, comme plusieurs d'entre vous j'en savais bien peu sur une situation, je serais bien contente de me taire, cela à moins de vouloir souligner clairement les limites de ma connaissance sur le sujet et surtout de mon esprit.