À quel niveau de complaisance n'est-on plus professionnel-le?

Combien cela prend-il d'années pour le devenir, complaisant?

Car n'est-il pas à remarquer que Sébastien Bovet - journaliste chevronné, animateur de la quotidienne Mordus de politique, chef de pupitre pour Radio-Canada à l'Assemblée nationale - fin parleur aux commentaires joliment nuancés par une verve  raffinée, a commenté la nouvelle de l'interruption et mise en échec de l'enquête sur les fuites journalistiques précédant l'arrestation de l'ex-policier de la SQ et député, Guy Ouellette, les documents de l'enquête ayant été détruits, auprès de Céline Galipeau au Téléjournal 22 heures, avec le sourire ? Comment sourire face à cette nouvelle?

M Bovet, face à ce dénouement irrespectueux des citoyens-nes, est-il indifférent et blasé de ce qui se passe dans les sphères du pouvoir? Est-il insouciant? Complaisant? Ou les deux?

La question se pose parce que, dans tous ces cas, il ne devrait pas, à mon avis, demeurer sur un poste aussi important.

 

Devant ce qui se passe sur la scène publique, nous nous attendons, comme citoyens-nes, à ce que le tout soit commenté par des analystes sérieux et engagés comme d'autres que vous connaissez et que je ne nommerai pas nécessairement. 

 Peut-être a-t-il fait son temps et qu'un journaliste plus sérieux que lui, plus responsable et surtout moins complaisant devrait le remplacer. Qu'en pense Radio-Canada?