Somme-nous prêts pour le 21è siècle? Je ne crois pas.
Cela dépend de ce que l'on entend par là, vous dites-vous.
Je parle de rencontrer les préoccupations contemporaines et de traiter progressivement avec elles dans le but d'assurer l'agrément de la vie à long terme des générations à venir.
Bon. Pour aller au coeur du sujet et dépasser la chronique du 19 mai dernier concernant le transport des marchandises sur le continent, cela, tout en réagissant au projet d'une circulation plus lourde de navires dans l'estuaire et sur le fleuve St-Laurent, j'oserai avancer qu'aborder le 21è siècle devrait signifier à cet égard, celui du transport de marchandises, cibler certains ports à l'entrée du golfe St-Laurent, tels, peut-être, Gaspé, Baie-Comeau ou Sept-Îles - les experts sauront mieux que moi - comme principaux débarcadères de navires transatlantiques de commerce, disons, dans 50 ans. De là, ces navires seraient déchargés de leurs containers directement sur des trains qui, eux, les amèneront vers les régions et les villes, grandes et moyennes. Dans les gares de trains régionales aurait lieu un énorme travail de déchargement et de répartition des marchandises que les vannes et camions seraient à leur tour chargés de transporter vers les usines, manufactures, entrepôts et commerces.
Bien sûr, des réfractaires continueront de se rendre vers les Grands Lacs et l'Ontario; il faudrait sans doute que le transport par trains soit moins onéreux. Ce le serait pour les armateurs dont le voyage se terminerait à l'entrée du golfe plutôt qu'à Montréal ou que dans les Grands Lacs mais pas nécessairement pour les récipiendaires des marchandises, surtout celles devant se rendre en Ontario ou aux États-Unis.
Le train est bien moins cher que le transport maritime ou celui par camions. Au lieu d'être sur les routes et sur le fleuve, la circulation se ferait sur les chemins de fer.
Pensez-y bien avant de balayer cette idée du revers de la main...
Et donnez-m'en le crédit si vous l'adoptez de quelque manière que ce soit.