Au travail, je n'étais pas la confidente de placotage ou de commérage. Pourquoi pas, pensez-vous? Parce que j'y étais réfractaire. Naturellement réfractaire depuis toujours. J'ai l'habitude de quitter les gens qui commentent et commèrent sur ce qu'ils ne savent pas et ne connaissent pas parce que, pour moi, ils ne sont tout simplement pas crédibles et souvent manipulateurs, même inconsciemment.
J'écoute régulièrement Samedi et rien d'autre avec Joël LeBigot qui est un très bon animateur. Mais régulièrement, lors de son échange avec Michel Coulombe, un excellent chroniqueur de cinéma, ces deux-là commentent, ici et là, la vie des gens à partir de contacts, de rapports de l'un ou de l'autre sur les uns ou les autres. Je suis bien surprise parce que le commérage est par nature empreint d'au moins un soupçon de mesquinerie qui devient alors masculine! C'est désagréable d'entendre parler négativement de la vie et de l'attitude des autres lorsqu'on ne peut le constater par nous-mêmes: du placotage. Je ne les écouterai plus.
Je sais, ce n'est pas l'avis des gens en général qui, à ce qu'il paraît sur les réseaux sociaux, et d'ailleurs depuis toujours, adorent entendre parler de la vie des autres. Je dois être une Martienne; je déteste ça. Pour moi, vraiment, tout propos, ou même comportement, rapporté n'est pas crédible du tout, cela, de mon point de vue comme personne depuis aussi loin que je me souvienne.
Les commentaires sur des propos ou comportements rapportés? Un gros ZÉRO.