Là, il faut que j'en parle...

...de la bière. Pour tout dire, je n'avais jamais aimé la bière. Jusqu'à ce que les Québécois pensent en brasser.

Je pourrais nommer Archibald,  Boréale, les "maîtres buveurs" - dont je ne suis pas, rassurez-vous, mais expression bien amusante- naturellement, toutes deux excellentes, mais je parlerai encore de La Souche de Stoneham. Car ici, on est à Québec et on fait dans la "bièrodiversité", dans la forêt de saveurs, disent-ils, et avec raison.

Oh! ce n'est pas que je les apprécie toutes. Non, je n'aime toujours pas du tout la bière sûre. 

Bon. Mes préférées: d'abord, grande surprise parce que c'est une brune, La Saint-Charles. Wow!  A-t-telle un léger relent de café ou de caramel brûlé? Si mes papilles ont de la difficulté à le discerner, elles n'en sont pas moins époustouflées.

Que dire de la Loup des saules! Vous vous dites: C'est quoi, ce nom? De fait, la complexité de sa saveur est aussi difficile à saisir que le sens de son nom: légèrement fruitée, maltée - évidemment, vous dites-vous - mais tout en complexité. J'oubliais: elle a gagné une médaille d'or en Belgique. 

Dans un goût plus classique, la Gros Pin rousse. La profondeur de sa couleur, la richesse de sa saveur qui réside tout aussi bien dans la tenue de sa mousse... Qu'en dites-vous?

 

Note: Est-ce à cause de son nom? Je n'en dirais pas tant de la Gose, Gose vie sale, jeu de mots rempli d'amertume s'il en est un, qui, malgré sa complexité presque captivante et son parfum de coriandre annoncé, ne m'a pas plu du tout.