Le jeu de billes

Ci-haut, les billes courantes.Ici les rares et convoitées Là les "patates",un trésor   Jouer aux billes

Ce que ces images ne disent pas, c'est que chez nous nous ne jouions aux billes qu'à la fin de l'hiver, en mars-avril. Certains d'entre vous s'en souviendront: à la récréation, dans la cour de l'école, nous creusions un petit trou dans la neige fondante, molle et parfois détrempée, on se positionnait à... hem, je dirais à 4 pieds environ, et visions le trou, bien sûr.

Le-a gagnant-e pouvait ramasser une bille de son choix chez chacun des joueurs-ses. Une joie que l'on hésitait à montrer tout à fait. Et les plus belles billes que l'on avait peine à oser choisir.

Quand je perdais, oh là, j'étais saisie d'appréhension que ma plus belle bille me soit enlevée. Si la gagnante osait être aussi effrontée et insensible, je me disais que je serais plus hardie la prochaine fois. Mais j'oubliais de l'être, ou n'osait pas prendre la plus belle bille dans la main de mon ou ma concurrente. Aussi parce que je gagnais souvent: j'avais ce qu'on appelait du "visu" ou du vise-où.

Note: j'ai été bien déçue de ne pas trouver d'images d'enfants québécois qui jouent aux billes dans la neige humide de la fin d'hiver.

Essayez avec vos enfants l'un des jeux suggérés dans le lien.