On peut bien critiquer certaines situations chez nous mais quelque chose qui fait consensus est sans doute la richesse et l'ingénuité de la télévision québécoise, et cela depuis plusieurs années: d'abord, il y a 30 et 40 ans, dans les émissions pour enfants, puis depuis une ou deux dizaines d'années, dans les émisions de divertissement et de connaissances pour adultes qui rejoignent une grande diversité de publics.
Malgré que je ne sois pas du tout experte dans l'appréciation de la production télévisuelle - d'ailleurs, je devrais laisser ça aux experts - qu'on me laisse tout de même mentionner les émissions de divertissement que j'apprécie particulièrement: Ca finit bien la semaine avec Julie Bélanger et José Gaudet, émission au cours de laquelle il m'arrive de rigoler presque sans arrêt, La vraie nature, animée par le formidable Jean-Philippe Dion, émission novatrice et oui, intime, Blue moon, étonnante et complètement captivante, District 31, dans le même esprit mais dans l'univers policier.
Fatiguée d'essayer de connaître et de comprendre les commentaires datant de plusieurs années maintenant sur la radio de Québec, j'écoutais en fin de semaines Radio Can et ai été accrochée tout l'après-midi, d'une interview et d'un sujet à l'autre, par Stéphane Bureau qui remplaçait Catherine Perrin, animateur très cultivé et brillant.
À l'instar de papa qui écoutait toujours Radio Canada lors de ses longs voyages en voiture et de maman qui les écoutait aussi à la maison, je vais redevenir une adepte de Radio Can avec plaisir. J'aurai moins de réflexion à faire pour discerner la part du vrai, du faux et des rumeurs.
À propos, ce qu'on peut trouver d'original dans les radios populaires*, c'est justement le pouls de la population qui, à certaines d'entre elles, téléphonent aux animateurs en révélant leurs points de vue.
Un gros BRAVO à la production télévisuelle québécoise et à tous ces efforts radiophoniques, radio-canadien et populaires privés.
* entendre par "populaire", inspiré par et destiné à la population générale.
