Aux États-Unis

Depuis la campagne de 2016, je suis une assidue de la politique américaine et partant, de leurs médias électroniques. J'ai ainsi découvert MSNBC ces dernières semaines et l'apprécie davantage que d'autres qui, je l'ai déjà souligné, et bien que j'aime Fox & Friends, le matin, et Anderson Cooper, le soir, me paraissent trop partisans d'un bord ou de l'autre.

Mais parlons de cette campagne de 2020 où je regrette que Bernie Sanders n'ait pas gagné les esprits de plus d'Américains. Le fait est que si ses options sont claires, il fait peur aux milieux financier et bancaire et surtout, il n'a pas convaincu l'Américain moyen, celui ou celle qui travaille et a déjà une assurance santé privée, du bien-fondé pour tous de ses convictions, cela, en ne se rapprochant pas assez d''eux. Car, contrairement à Joe Biden qui est si convivial et aime s'approcher des gens, plaisanter avec eux et les écouter, Sanders se tient loin une fois qu'il a passé verbalement son message. Le résultat montre que ce n'est pas suffisant. Quand à Élizabeth Warren qui vient de renoncer à la course, elle a mieux exprimé que Sanders des idées très semblables à celles de ce dernier. Articulée et audacieuse, a-t-on montré de la misogynie envers elle ou est-ce parce qu'elle saute régulièrement de joie comme les petites filles qu'elle voudrait tant inspirer que les électeurs-trices l'ont laissée de côté?

Pete Buttigieg, lui, quant à moi, peut espérer revenir et gagner ces présidentielles dans la ou les décennie-s à venir.