Rire du monde

Les spécialistes affirment qu'un arbre absorbe le CO2 dans ses années de maturité, non pas les premières 15-20 ans, et qu'une fois abattu il libère le CO2 qu'il a absorbé pendant sa vie. 

 

Des milliers de personnes prennent leur vendredi après-midi de fin septembre pour parcourir les rues des villes du Québec et dénoncer l'inaction de nos gouvernements face à la surconsommation et à la pollution qui réchauffe le climat.

Pour eux, des gens nostalgiques de leur adolescence s'amusent dans les rues à manifester en chantant et en criant des slogans.

Ainsi, le premier ministre, flanqué de son ministre de l'Environnement, annonce qu'il va augmenter les permis de coupe de bois dans les forêts boréales du Québec en déclarant fièrement qu'ils vont ensuite replanter des milliers de tout petits arbres.

 

Les férus d'argent, de productivité, de consommation et de croissance économique, dont sont tous nos dirigeants, ne voient pas le problème et, en accord avec leur nature humaine, ne le verront pas tant qu'il ne leur éclatera pas au visage ou à celui de l'un des membres de leur famille. 

De fait, le problème est énorme, car c'est notre système économique qui l''a créé, comme il a créé la richesse.

 

Comment dire au monde qu'ils devraient se contenter de l'aisance et renoncer à la richesse, en se privant de consommer le superflu dont les résidus de production et de consommation s'infiltrent dans le sol et s'immiscent dans l'air ambiant, le tout en empoisonnant progressivement nos descendants au cours des prochains siècles? 

 

Tout dernièrement, on a parlé de robots qui suppléeraient au manque de main d'oeuvre dans plusieurs industries. Peut-être ou probablement mais leur production et les rebuts qu'ils produiraient, une fois périmés, pollueraient considérablement l'environnement.

Car, comme pour les téléviseurs, réfrigérateurs, poêles et cellulaires, pour ne nommer que ceux-là, comment éliminer toute trace lorsque leur vie utile à tous est terminée?