Cap sur le Bas-Saint-Laurent

 WOW !  Je suis arrivée et ai roulé le long de l'estuaire en inspirant à pleins poumons les effluves d'algues marines par une température sublime, la brise dans le dos... Ma chambre et salle de bain - bain sur pied - était parfaite - mes hôtes étaient bien sympathiques et par surcroît, disponibles - et j'ai bouffé pétoncles et crevettes en crème et  casserole de fruits de mer en croûte: plats rêvés.

La température de la 2è journée était pénible: bourrasques de vent et de pluie, bruine toute la journée. J'en ai profité pour marcher, me faire mouiller et marcher encore en ressourçant mon visage et en faisant quelques découvertes : un gîte-moulin au bord du fleuve, celui du ruisseau à la Loutre, et de délicieux caramels chocolatés à tartiner chez un glacier.... et me faire mouiller... encore et encore.

La 3è journée, j'ai enfin arpenté la plage faite de sable brun ou gris et de doux galets en observant bien les flaques d'eau laissées par la mer entre les rochers plats et stratifiés  pour y voir différentes algues et tout petits crustacés et en cueillant quelque duvet de canards eiders, ai-je imaginé. Cette journée-là, je me suis rendue vers l'ouest jusqu'au village du Bic mais aucune place d'hébergement n'était disponible. J'en ai néanmoins profité pour connaître le gîte Prix du tourisme de charme 2018 le Mange-Grenouille en prenant un verre sur leur joli terrasse, panoramique, et en mangeant dans leur salle à dîner au décor classique alors qu'une autre section présentait un décor intrigant de par son aspect médiéval. Je peux vous certifier que l'on ne mange pas des grenouilles dans ce restaurant mais des mets gastronomiques absolument exquis, facture à l'appui.

De retour à Rimouski, j'ai pu apprécier dans l'hôtel du même nom de grandes et fabuleuses toiles de Christian Bergeron que, pourtant, d'ici, j'appréciais plus ou moins pour cause de surabondance de couleurs vives et orangées, et aussi les délicieuses aquarelles d'un dénommé Gilles Caron qui représente finement les rivages et les îles du Bic dans des tons de douce grisaille égayée de légers tons de mauves et d''orangé.

Situé devant la promenade de Rimouski bordant le rivage, je n'ai pu profiter à mon goût de l'air salin puisque les fenêtres de ces grands hôtels sont hermétiquement fermées. J'ai bien sûr visité les quelques rues principales - à ce sujet, je déplore que le centre-ville ait probablement voulu, à une certaine époque, faire moderne et n'ait conservé que peu de bâtiments patrimoniaux: quelques maisons carrées à deux étages bien conservées, peut-être du style FourSquare, une couple d'autres mansardées et des édifices religieux, et ai découvert la rivière Rimouski, elle aussi rivière à saumons, à ce que j'ai lu. Idéale pour se baigner avec son faible courant, en tout cas au niveau où je me suis rendue; l'eau y était fraîche à souhait, sans plus. Baignade idéale d'après-midi.

À   l''an prochain, Bas-du-Fleuve rêvé !