Le vieux saule
Recherchant le plus souvent l'ombre ou à m'abriter de la pluie sous l'érable argenté, plus près, je le croisais depuis tous ces étés en l'entr'apercevant seulement. Aujourd'hui, mon attention attirée par de délicats pépiements d'oiseaux, nombreux sur ce terrain vague, je le vois vraiment. Surmonté de ses nombreuses branches mortes sur lesquelles ont poussé hardiment, comme il se doit, ramilles et jeunes branchages, son tronc massif révélant plus de 100 ans d'âge, peut-être 200, raviné et creusé d'une faille béante dans laquelle, je le pense tout de suite, peut s'abriter, hiver comme été, un ou une famille de mammifères, heureux et vagabonds.
Le bassin de Loretteville
Je ne me souviens pas l'avoir vu si renouvelé, rafraîchi et odorant après la pluie nocturne, si doré de ses sables ondulés, si serein de sa douce brise.