Les parents et l 'école : Responsabilisation des premiers

Il y a un moment déjà que je voulais exprimer mon désaccord sur certains rôles que l'on dévolue à l'école : notamment ceux concernant la sexualité, la responsabilité parentale et le mode de vie.

Dans ces trois secteurs, il me semble que la société et l'école doivent responsabiliser les parents à trois moments différents de la vie scolaire des enfants. Comment? La distribution de dépliants, ou brefs documents, sur trois années différentes du primaire me semble simple et approprié, car elle respecte la vie privée et la latitude des parents d'y réagir quand et comme cela leur convient. Ces dépliants rappelleraient qu'il est temps cette année, par exemple de sensibiliser l'enfant aux transformations prochaines de son corps, proposeraient des modèles de communication sur l'éducation à la sexualité et les médias sociaux ou sur le consentement, présenteraient des points de repère pour estimer la qualité de leurs interactions et communication avec leurs enfants et enfin des balises à adopter pour favoriser de saines habitudes de vie en ce qui regarde la diversité des activités possibles tant à la maison qu'à l'extérieur, avec leurs amis-es. Entre autres. Tout cela restant à préciser et à fignoler par des intervenants appropriés.

 

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À   12 ans !

Lors d'une émission il y a quelques semaines, un jeune homme témoignait de l'opposition farouche de ses parents devant son choix homosexuel à 12 ans. Depuis cette émission, je voulais ajouter que personnellement, si j'avais un enfant de 12 ans qui me faisait une telle déclaration, je le sensibiliserais au fait qu'en tant qu'enfant, à cet âge de prépuberté, son esprit s'ouvre à tout et qu'il ou elle explorera bien des concepts et idées et vivra bien des expériences diverses en tant qu'adolescent-e, puis comme jeune adulte, et qu'ainsi ce n'est qu'à l:âge adulte qu'il saura vraiment qui il ou elle est.

J'ajouterais que, même si nous pouvons en reparler tout au long de son parcours et surtout autour de 18 ou 20 ans, en tant que mère, je n'accepterais de décision et d''orientation définitive de sa part qu'autour de 25 ans, âge où le cerveau est adulte et où il ou elle aura assez expérimenté diverses réalités et avenues de vie. Ce n'est qu'alors, lui dirais-je, que j''accepterais sa décision et ferais en sorte qu'il ou elle soit considéré-e de la même façon que tous dans la famille.

Le braquage prématuré d'un enfant sur un tel choix, ou sur d'autres, peut traduire le désir de se démarquer, de s'affirmer différemment en tant que jeune et aussi révéler des relations d'immaturité et d'opposition aux parents, ou encore des parents trop conciliants devant un enfant en mode exploratoire, car eux-mêmes immatures et/ou ne sachant pas comment réagir