Ce matin, Mario Dumont et ses invités, Caroline St-Hilaire et surtout Jonathan Trudeau, ont bien rigolé devant le comportement rapporté du responsable des enquêtes à l'UPAC, André Boulanger, qui aurait arrêté l'ex-député libéral Guy Ouellette sur la 20 parce qu'il roulait à 114 km/heure.
Ce motif d''arrestation était incongru mais M. Dumont et ses invités ont omis de spécifier que l''UPAC cherchait probablement un prétexte pour arrêter le député Ouellette, aussi ex-policier, car l'UPAC avait préalablement utilisé un procédé irrégulier, un texto envoyé au député qui l'invitait à aller quérir des éléments inhérents à une enquête. Ainsi, le député, ne flairant pas le procédé, a quitté sur-le-champ l''enceinte de l'Assemblée nationale pour se rendre à Laurier Station y cueillir ces éléments de preuve. Ce déplacement démontrant, du point de vue de l'UPAC, la culpabilité du député dans la fuite vers les médias de divers éléments de preuve amassés par eux.
Je doute que nous, du public, connaissions jamais le fin mot de cette histoire et peut-être encore moins ses tenants et aboutissants.