Le président Trump et la Russie

Franchement, si ce n'avait été que du candidat Trump lui-même qui, en campagne électorale, dans un de ses "rallys", avait souhaité que les Russes piratent les 30 000, avait-il dit, autres courriels de la candidate Hilary Clinton, je n'aurais jamais cru qu'un État ait voulu et puisse s'introduire dans les affaires internes d''un autre État d''une façon autre que traditionnelle et militaire.

Il n'y a pas qu'eux, les Russes, qui auraient décidé de nuire à cette candidate, il y a fort probablement eu aussi James Comey, alors directeur du FBI, qui, quelques jours avant l'élection américaine - et sous prétexte de ne pas vouloir être accusé, après l'élection attendue de Mme Clinton, de ne pas avoir pris suffisamment au sérieux un comportement informatique inapproprié de cette dernière - a déclaré que son organisation avait découvert d'autres courriels de la candidate et qu'ainsi il suspendait son jugement de juillet qui refusait d'accuser Mme Clinton de négligence criminelle dans le traitement informatique de renseignements issus des orientations de sécurité nationale américaine.

Et le président Trump a congédié Comey quelques mois plus tard  dans un contexte ambigu où Comey aurait présumément refusé d''obtempérer à une demande non conforme à l'éthique de sa fonction. 

 

Malgré tout le blabla des médias aux USA et de ses commentateurs politiques qui prennent part à des tables rondes interminables à 10-12 intervenants, ou à cause de lui et aussi d'une partisanerie politique patente et indécente de médias, télévisuels à tout le moins - bien que je n'en écoute que quelques-uns - il y a un manque évident de transparence et d''honnêteté intellectuelle envers la population dans ce grand  pays.

C'est aux Américains de s'en occuper. Par les temps qui courent, ces derniers rient de tout et donnent si souvent l'impression de s'en "fouter". Mal leur en prendra. Ils ne pourront que s'en prendre à leur manque de vigilance et de responsabilité sociale.