Des limites de l'accueil

Bien qu'il soit tout à fait naturel et légitime que toute communauté humaine, quelle qu'elle soit, veuille se retrouver au sein de ses repères culturels et ethniques, j'ai connu des gens qui, à l'instar de Kim Thuy - qui a si éloquemment parlé de l'accueil que sa famille à reçu à Granby - et de Boucar Diouf, lui, dans le Bas-St-Laurent, aiment accueillir des étrangers par envie de la nouveauté et du ressourcement via la prise de contact avec la différence qui nous regénère et met du piquant dans la vie de notre communauté.

Mais nous constatons depuis quelques décennies que les gouvernements successifs choisissent d''imposer un grand nombre d'immigrants, qui, avec les générations, nous annihileront, purement et simplement, ce, pour des raisons économiques telles que la stimulation du marché par la consommation, fournir les PME en ressources humaines, immigrants investisseurs, maintien du ratio québécois à l'intérieur du Canada, etc. Pour l'économie locale et nationale, oui, mais n'est-ce pas aussi qu'en quelque part certains décideurs occidentaux n'acceptent pas vraiment les différences ethniques qu'ils jugent exclusivement sources de discrimination et d''intolérance? Elles qui ne sont pas seulement ça, car elles sont aussi, bien sûr, une formidable richesse de par les modes de penser et de vivre distinctifs à travers le monde, particularismes qui, avec la mondialisation, tendront à disparaître.

Présentement, l''Occidental-e semble préférer le métissage des cultures et des gens qui uniformiseront le tout au détriment de la richesse préalable véhiculée par les différentes ethnies. Position discutable. Mais l''argent ne parle-t-il pas toujours très fort?