À propos de musées et de psychanalyse

Je ne sais pas pour vous mais à moi, des interprétations psychanalytiques incluses dans les commentaires rattachés à des tableaux classiques de grands musées me semblent inappropriées, voire choquantes.

Jugez par vous-même si je vous dis que, dans le cas d'une oeuvre du Moyen-Â ge flamand,  prétendre que l'homme ivre supporté par sa femme affiche un symbole phallique parce qu'il tient un bâton ou que, sur le même tableau, l'arbre béant fendu par une hache représente l'acte sexuel, cela ne vous paraît-il pas déplacé, voire rocambolesque?

Lors de l'ouverture du pavillon Pierre-Lassonde à Québec, on pouvait constater une utilisation similaire de la psychanalyse pour je ne me souviens plus quelle oeuvre contemporaine.

Mon opinion: les théories psychanalytiques ne s'appliquant, selon mon expérience ici limitée, qu'à une tranche de la population, une petite gêne interprétative ne serait-elle pas de mise dans les espaces publics et les grands musées en particulier?