Aouch !

L''enfant de Granby

Une chose : en protection de la jeunesse, notre client-e, c'est l'enfant. C'est l'enfant qu'on rencontre en premier et les autres, parents inclus, ensuite. Ainsi, la version de l'enfant prévaut sur celle des autres. On lui donne le crédit. 

Dans ce cas, il semble que la petite fille avait dit qu'on ne lui disait pas des choses gentilles et, si je me souviens bien, avait parlé de son déficit alimentaire. Tout était là. De là, la version non concordante des parents devenait questionnable.

 

Autre chose : ce que je lis en écoutant ce qui se dit sur ce cas, c'est comme si la version du père qui la dépeignait à l'école, et probablement aux intervenants de la DPJ, comme étant une enfant difficile semblait tout à fait crédible pour les intervenants.

L'évaluation du milieu familial a été dramatiquement escamotée. Le père a berné tout le monde.

 

Couple tordu, possiblement de caractère psychopathe, le père et sa conjointe, obnubilés, agresseurs percevant la pauvre enfant comme la porteuse, l'expression de leurs sordides maux intérieurs, l'ont trucidée sans probablement le vouloir vraiment. Ils voulaient contrôler, étouffer le mal-être qui les habitait.

Ne vous laissez jamais berner par autre que par l'enfant. Seul, lui ou elle a le droit de le faire.