Nos jeunes

Je n'écrirai que du texte, car comment illustrer une réalité aussi plurielle que celle des ados ? Par un écran, sans doute. Mais parce que c'est bien un écran que vous avez devant vous, je vais vous épargner une image superflue. 

Mais je voulais parler des jeunes. Parce que j'entends ici et là qu'ils se comportent plus ou moins bien et que tout un chacun se demande plus ou moins pourquoi.

Tout en sachant qu'on ne parle pas ici de tous les jeunes, les raisons de ce comportement sont sans doute multiples. Justement qu'est-ce qui fait la différence entre ceux qui se comportent n'importe comment et les autres ? Et ce n'importe comment, quel est-il ? Est-ce le comportement inspiré de celui du copain ou de la copine ou de celui de sa mère ou de son père ? 

 

Je vais ici simplifier quelque peu la situation. Car le comportement indésirable auquel nous assistons parfois n'est-il pas celui :

  • ou bien de l'encourage social, amis-es et autres,
  • ou bien parental - aussi par le désintéressement de certains parents face à leurs enfants devenus ados,
  • ou bien celui dérivé de tout ce que ces jeunes voient et entendent justement sur les médias sociaux et télévisuels, cinéma violent inclus.

Alors, comme société, que voulons-nous faire ? Intervenir sur lequel ou lesquels de ces volets ?

Sans doute laisserons-nous de côté le volet Parents qui relève évidemment du privé et ferons de même probablement en ce qui a trait au volet social sur lequel nous avons peu de prise en tant que société, pour agir, j'espère, sur le volet éducation institutionnelle et sur les médias, qu'ils soient sociaux ou télévisuels.

En effet, sur ces derniers, il me semble que l'on devrait faire appliquer certaines règles, un peu comme celle appliquée sur les industries productrices de carbone, le crédit carbone. C'est-à-dire que, pour une même émission ou film contenant plus de x minutes (minimum sur lequel la société s'entendrait) de violence psychologique ou physique - incluant les décibels, cabrioles de voitures, coups de feu à répétition, les monstres associés à des actes terrifiants, etc. - un producteur devrait y inclure du positif sous forme, soit de propos et/ou d'événements agréables, de beauté visuelle - c'est démontré, les gens ont besoin de beauté - de celle des relations ou des sentiments, de découvertes, de conversations spirituelles et/ou "punchées" selon l'âge du public cible, de musique pas trop bruyante, etc. Enfin, vous voyez.

Vous jugez cette idée simpliste ou inapplicable ? Pensez-y : car elle ne l'est pas.