Suite à ma rubrique du 17 janvier, j'ai le goût de poser cette question : Certains secteurs de notre vie en société sont-ils en instance de démocratisation ou de nivellement par un des plus bas dénominateurs communs, questionnement qui s'applique à plusieurs plateformes de notre monde, soit :
- les fameux médias sociaux où toutes les émotions du moment, et surtout toutes les façons de voir et de vivre de tout le monde, ont libre cours;
- la multiplicité des vécus négatifs présentés sur les écrans - qu'il soit cellulaire, télévisuel ou cinématographique - négatifs ou même effrayants, contenus qui, multipliés par plusieurs heures d'écoute, peuvent très bien laisser des traces et même modeler, partiellement ou périodiquement, certains jeunes esprits
- au travail, superviseurs-es et cadres choisis-es en fonction de leurs qualifications académiques, sans égard aucun à leurs qualités personnelles, distinction qui requerrait une véritable connaissance de ces employés-es, ce qui n'existe souvent pas à cause de la grande mobilité du personnel cadre. Et quoi encore?
- à l'école, la sur-évaluation des connaissances qui, de fait, abaisse la valeur des graduations? Mais je ne connais pas de personne qui y oeuvre. Tout y a tellement changé.