Denise Bombardier se dit "parvenue" !

Dans une chronique récente qui visait à présenter sa toute récente autobiographie, Denise Bombardier se qualifiait de "parvenue". Hem... Le terme de "parvenue" - aujourd'hui désuet parce que le sens premier de sa définition, réussite sociale personnelle et non héréditaire, concerne trop de monde - ne lui convient certainement pas, puisqu'il définissait moins quelqu'un qui, parti de rien, a réussi, qu'il comportait un aspect péjoratif important défini par le vide intellectuel de la personne en cause, son absence de culture et/ou ses comportements ostentatoires du type grosse voiture, habillement recherché associé à une absence de manières et à un parler alors qualifié de "populaire".  

 

Il y a quelques semaines par contre, en pleine campagne électorale, Mme Bombardier estimait, dans une autre chronique politique, Jean-François Lisée, brillant, mais manquant de jugement. Probablement était-ce à propos de son intervention qui, lors du débat télévisé de LCN, questionnait Québec solidaire sur ses origines politiques et ses dirigeants idéologiques.

Dire que quelqu'un d'intelligent manque de jugement me semble bien discutable, étant donné que, non seulement M. Lisée a pu juger cette question tellement primordiale qu'il a délibérément choisi de prendre le risque de nuire à son image, mais aussi parce que le jugement, s'il dépend  de l'intelligence, oui, est tout autant tributaire des valeurs et de la sensibilité de chacun, et surtout de la nature de ses expériences personnelles.